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Le Dieu de ma femme

Chapitre 2 Chapitre 2

Nombre de mots : 2558    |    Mis à jour : 22/03/2022

t faisait divinement preuve de clarté et il n'y avait rien à redire... C'était impeccable. Sachant qu'à son retour elle allait être épuisée, j'entrepris donc de faire à manger illico p

tes yeux ne sont pas beaux à voir là. Dit-il en me passant ses lunettes de soleil. ANICET : C'est de mon père qu'il s'agit. Rétorquais-je en portant aussitôt les lunettes à mes yeux. MARTIN : Hum ! ANICET : Il paraît que son état se détériore. MARTIN : Aïe ! Une chance tout de même que nous nous y rendons présentement. ANICET : Tu parles ! Martin avait totalement raison. Il fallait absolument que je vois mon père avant que le pire ne se produise. Dieu merci, nous embarquâmes aussitôt pour le Cameroun. Il était 12 heures par là lorsque nous foulâmes de plein pied le sol Camerounais à l'aéroport international de Douala. La canicule mon Dieu ! Le soleil était à son zénith et il faisait horriblement chaud. J'étais né dans cette ville mais je n'arrivais pas à m'y faire quant à la chaleur qui se montrait insupportable. ANICET : On va s'en sortir mon frère ? MARTIN : C'est grave ! ANICET : Douala étouffe mal et mauvais. À l'heure ci quelqu'un va seulement marcher nu. MARTIN : C'est la raison pour laquelle Béatrice s'est chargée de mettre à ma disposition un climatiseur dans notre appartement. ANICET : Mieux de toi ! MARTIN : On fait comment alors ? ANICET : J'ai envie de faire un saut à l'hôpital d'abord. MARTIN : Je ne pense pas que ce soit possible avec tes valises. Vient on va à la maison comme ça tu déposes tes valises avant de te rendre à l'hôpital. ANICET : Ce n'est pas une mauvaise idée. Nous empruntâmes donc un taxi course pour nous rendre chez Béatrice qui vivait dans un joli appartement situé dans un quartier huppé de la ville et c'est toute joyeuse qu'elle nous avait reçu et m'avait installé dans la chambre d'ami même comme je n'avais pas prévu y passer mon séjour. Ils allaient m'herbéger juste le temps pour moi de me trouver un local pour le reste de mon séjour. C'est donc après avoir pris mon bain que je rejoignis les amoureux, bien occupés à se câliner, au salon. Je voulu sortir mais Béatrice insista que je mange d'abord du plantain mûr avec du ‹‹ mbongo tchobi ››, une succulente sauce noire, un plat du peuple bassa dont Béatrice était originaire. Une fois terminé, surtout après avoir poussé ce repas avec un bon verre de vin de palme frais, je décidai de partir malgré la réticence de Martin qui tenait à ce que je digère d'abord. Oh que non ! J'avais déjà assez perdu du temps comme ça encore que je n'avais toujours pas de nouvelles de mes proches. Ne sachant donc pas exactement dans quel hôpital mon père se trouvait, je me rendis dans un premier temps à la maison familiale où je trouvai par le plus grand des hasards ma petite sœur. C'était vraiment une chance pour moi de la trouver sinon je n'aurais pas su quoi faire. - Grand frère bienvenue ! M'embrassa t'elle timidement. Elle n'était pas en forme et semblait avoir longuement pleuré. Tellement je craignais d'entendre une mauvaise nouvelle que je n'osai pas lui demander ce qui lui arrivait. FMRaconte ANICET : Pourquoi ton téléphone ne passe pas ? J'essaie de te joindre depuis hier en vain. M'enquiers-je alors qu'elle s'était retirée de mon étreinte. - Mon téléphone s'est éteint hier et je n'avais pas de chargeur. C'est maintenant que je le charge et je ne l'ai même pas encore allumé. ANICET : Je vois ! Comment ça va alors par ici ? Contournais-je la question craignant toujours une mauvaise nouvelle. - Ça ne va pas Anicet. Papa va très mal. Hier matin, il s'est bien réveillé mais au moment d'aller prendre son bain, il est tombé d'un coup et c'est là que j'ai constaté que non seulement il avait fait les selles et pipi sur lui mais aussi sa bouche était tordu au point où il n'arrivait plus à articuler pire encore un côté de son corps ne répondait plus. ANICET : Tu veux me dire qu'il est paralysé ? - Oui vu qu'on a seulement dû le porter pour le mettre dans le taxi bien qu'il était conscient. ANICET : Ça alors ! Et que disent les médecins ? - Ah ! Le médecin qui l'a reçu hier a demandé à ce qu'on fasse le scanner. On l'a fait aujourd'hui et je vais récupérer ça tout à l'heure pour lui présenter. M'expliqua t'elle très calmement. Non mais c'était incroyable ce que je venais d'entendre... Comment devant une situation aussi critique, elle était si sereine ? ANICET : Gaby est-ce que c'est sérieux ça ? Comment ce n'est qu'aujourd'hui que vous avez fait le scanner alors que vous êtes à l'hôpital depuis hier ? - Toi aussi avec les questions. Le plus important c'est que nous l'ayons fait. ANICET : Il est dans quel hôpi

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