La disparue de l'Aber Wrac'h
pointe Armori
res de pirates
isé se glisse
paysage vrai
mes que ceux de la
re les rivages sauv
sable blanc aux
anciens phares e
lement dans la
à chaque méand
rs au détour des r
dans une nat
te entre pont du Dia
er Benoit, explose
er Ildut, dévoile
u Léon offrant leur pa
açonné les côt
cadencé des maré
îtres se dévoi
à marée haute se
au nord de
e et mer s
vents souffl
de paradis q
e ses quatre-vingt-deux mètres les intrépides bateaux qui naviguaient près des récifs de Plouguerneau. Les enfants de l'école comm
ense spirale suspendue qui rivalisait d'élégance avec le manteau bleu pâle des douze mille ci
ut d'Europe et incontestab
s dernières marches en fer qui conduisaient à la lanterne, tout en haut de la tour cylindrique. Le panorama était époust
ouvent sur cette côte ne permettaient pas la pousse d'arbres, mais la végétation rachitique, épineuse et rampant
. Il fallait bien sûr respecter scrupuleusement les horaires pour ne pas prendre le risque
s des Abers, était une aventure extraordinaire, une exploration en te
tons, protégés en leur embouchure par ces sémaphores éternels, offrent un abri paisible et réconfortant aux plaisanciers du dimanche et aux oiseaux migrateurs à bout d'aile. De longues pl
découvrir dans de longues ballades iodées. L'air vivifiant du large dans la do
invitation
repère précieux pour les marins, un géant des mers salutaire et protecteur au croisement de la mer
isante à éloigner les bateaux des nombreux récifs présents sur la côte, il fut vite obsolète et quelques anné
aient même devenus fous à cause de l'isolement et des conditions de vie particulièrement rudes. D'ailleurs, les phares étaient classés en trois catégories en fonction de la dureté de vie pour les gardiens qui vivaient isolés e
ce des éléments si puissante, que le phare
time Breton, fascinait les enfants. Ils s'imaginaient naviguant dans l'océan déc
oire, ou se voyaient gardiens de phare, veillant su
à toute allure, défiant allègrement les lois de la gravité, mais ils étaient tous là, entiers, pleins d'énergie, en bas des marches du vieux phare. Heureusement, pen
ts camarades Loïc, Steven et Rudy qui couraient autour du phare en se jetant des paquet
ésor maritime. Le précieux varech, qui finirait en décorum dans les plus belles assiettes des restaurants étoilés proposant leurs divins plateaux de fruits de mer à une clientèle de connaisseurs aisés, ou bien consom
mais les chères petites têtes blondes, se rêvaient pirate
ende des naufrageurs ? d
ent les enfants en chœur,
se transformaient en naufrageurs. La nuit, ils allumaient dans la lande, sur les falaises, des feux pour attirer les navires et les faire échouer sur les brisants. On ne comptait plus le nombre de naufrages qui faisaient le bonheur de ces pilleurs sanguinai
s terrifiantes, ils en redemandaient, même si au fond d'eux même,
orêt d'Huelgoat, oui la forêt du D
ar on doit vite rejoindre la côte avant que la marée remonte, e
géants. Ce chaos de blocs de granit abritait de bien curieuses créatures : des fées, ma fois plutôt gentilles qui se baignaient dans les mares, des
r et Merlin l'enchanteur... elle finissait l'histoire quand ils arrivèrent sur la jetée. Le ciel était devenu subitement noir et
ombait de plus en plus fort, et pause pipi pour tous dans les toilettes publiques au fond de la place.
ù Lily ? demanda Chloé,
ingt ans plus tard. Lily avait dispar