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La disparue de l'Aber Wrac'h

Chapitre 4 Le chaos de Huelgoat

Nombre de mots : 2906    |    Mis à jour : 11/03/2022

vite troqué leurs tenues légères contre des pulls en laine et des impers. Un vrai choc thermique, mais Chloé tenta de les rassurer en leur promettant un temps plus clément dès le lendemain. Les

Chloé puisse signer les papiers de la succession et récupérer les clés de la maison de So

chêne attaqué par le sel marin. Les volets et les fenêtres aux vitrages à petits carreaux, étaient eux aussi en piteux état, tout écaillés. Mais la solide bâtisse en granit, une traditionnelle longère

nsias illuminaient de leurs sublimes fleurs aux couleurs changeantes, le gris anthracite des ardoises de toits. En Provence et en Côte d’Azur, on s’émerveillait devant les flamboyants bougainvilliers

olore en bl

la pluviométrie locale lui réussit plutôt bien. On trouvait quelquefois de beaux spécimens d’hortensias dans les ravissants jardins

ne ne l’avait vu. On était en juillet, quand même, les tempêtes, c’est en hiver ! Mais visiblement pas que… Le fort vent d’ouest s’était engouffré dans les abers, et avec la marée montante il avait créé des mascarets,

aîné, des vagues gigantesques frappaient violemment le phare de l’île vi

des éléments, la force de cette nature sauvage et déchaînée, éclatait dans un

le son et lumière, en se réchauffant avec un grand b

ne nous avais pas dit, Chloé, qu’il ne tombait q

n faisant un clin d’œil à s

génial, généralissiiiiiiiiiime, ça me d

it plutôt beau et doux, et là on a un temps de décembre. J’espère

ux. Non c’est super, moi aussi ça m’inspire pour un roman noir, très no

e ne riait plus, ne souriait plus, elle éta

pas, tu es toute blanche, tu ne te

pondit Chloé, cependant très perturbée, il faut que j

ce moment si douloureux de son enfance, ce

nounou. Les parents de Chloé n’étaient pas bretons, Christophe, son père travaillait dans le secteur du nautisme, à Brest dans une voilerie et sa mère Marie, dans la

t les vents redoutables pour coloniser la falaise aride, le jaune éclatant des ajoncs e

tes découpées, ses villages pittoresques, et ses landes colorées

nes odeurs de biscuits au beurre, palets, galettes, gâteaux, Kouign-Amann et caramels, se distillaient avec gourmandise dans tout l’estuaire de l’Aber Wrac’h. La délicieuse et subtile odeur des délicates crêpes dentelle et des savoureux cara

dues dans le magasin de la fabrique ou exportées dans le monde entier. Une tradition et une exigence d

oré. Ses parents gagnaient beaucoup d’argent, car les affaires étaient pr

jours, et à quelques dizaines de kilomètres du lieu de disparition de leur fille, dans la profonde forêt d’Huelgoat, les corps mutilés des parents de Lily

, dans cette mystérieuse forêt, berceau de légendes, de magie et de sorcellerie, on retrouva

géantes qui poussaient dans la mousse spongieuse et glissante, avaient assisté impuissants au massacre de ce couple. Le cinq juin 1998, les

nter de retrouver Lily ou son corps. Le bruit assourdissant des pales des rotors des hélicos qui volaient à très

ccompagnés par les chiens et les gendarmes qui a

aient dragué la rivière, remontant l’ab

gendarmes, toute la folie collectiv

te disparue et de ses parents massacrés dans un rite

Se remémorer ces évènements tragiques l’avait perturbé et avait fait remonter à la surface le poids et la douleur de ces souvenirs

umatisé enfant, rejailliraient comme si le drame s’était déroulé la veille. Ses démons allaient revenir

de pêches sur le flanc, échouées sur la grève, des ardoises brisées sur u

, quand l’un ou l’autre n’avait pas le moral, quand tout devenait sombre, et que des fantômes du passé

avaient fait l’amour, un amour intense, frénétique, passionné, désespéré. Ils s’étaient séparés, elle avait regagné

urs deux amis avaient une relation très particulière, une relation « amicâline », mais ils r

ouillé trouvé dans le petit cellier, pour

eilles naturelles sous un soleil radieux. Presque plus de traces de la tempête pourtant si violente qui avait soufflé cette nuit. M

aient cacher leurs butins derrière les façades immaculées des petites maisons bretonnes, ou à l’abri des gigantesques massifs d’hortensias. L’air vivifiant, les puissantes notes marines la mirent de bonne humeur. Les cris joyeux des mouettes rieuses qui volaient dans un ciel bleu azur l’accompagnèrent jusqu’à la boulangerie du port. Les bonnes odeurs de pains au chocolat, croissants et pains chauds titillèrent gentiment les narines de nos dormeurs qui se levèrent rapidement pour honorer l’initiative bienvenue de l

e table de cuisine, il ne restait même pas une miette à of

blanc de l’anse de Saint Cava, quelques kilomètres pour évacuer les vapeurs d’alcool de la veille et éliminer les ca

le, papiers et divers. La plupart des vieux meubles seraient enlevés dans quelques jours par Emmaü

maintenant les papiers, les photos, les cartes postales. C’était une vie de souvenirs, u

diquement, dans les vieilles photos ja

e jeune adulte sur le port de Brest au bras d’un beau marin qui tenait à la main son bachi, son béret à pompon rouge. Mais elle avait caché ça, la coquine Soizic, pensa Chloé. Ainsi, elle avai

ans doute des amis de Soizic, et certaines avaient dû être prises récemment car on y voyait Soizic, â

chagrins. Beaucoup de profondeur dans son regard bleu marine, dans son âme. Une belle âme, une belle personne. Chloé en eut les larmes aux yeux. Elle aurait tellement aimé la tenir dans ses bras, com

e profiter des êtres chers, mais le temps so

s si précieux pour embrasser ses proch

nous torturent, qui nous enferment d

de gauche, puis le tas de photos plus récentes à côté, les factures, direct à la poubelle (tous les meubles et équipements dataient de

Elle lui disait de ne pas jeter les vieilles cartes, les vieilles photos, que tout deviendrait lumineux… Était-ce un message

, les lettres et les photos, et alla s’install

séjour afin de les entreposer dans la grande remise attenante, tandis que

avec de belles poutres en bois, un salon/salle à manger et sa cheminée en pierre, une généreuse cuisine dînatoire. La déco

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