L'artiste emprisonné
stes, de l'atelier et de la chambre du cavalier, lieu où tout avait commencé et où tout devait prendre fin. Le fleuve des oubliés recelait
ibl
ns. Profitant de son désarmement passager, les exoplasmes empoignèrent les jambes du combattant et des amants, tentèrent de les entraîner dans les profondeurs du fleuve. Dans une ultime lutte, désorienté, courroucé et régissant de souffr
les : « Je connais tes pensées mieux que quiconque. Laissons la question de notre destinée en suspens et trouvons une autre option pour lui échapper. Résidente de ta création, franchir le portail, frontière entre l'irréel et le réel, m'expose à la dématérialisation, à la désanimation et à la volatilisation de ma personne. A l'inverse,
expirait son dernier souffle. Le peintre redressa la tête, jeta un œil inquiet autour de lui : Eugénie, son œuvre avaient disparues. Il voulut formuler une phrase, un mot et renonça... Pas un son ne s'échappait de son gosier. Désespérément, il cherchait sa création, l'être idéal qu'il avait
c des oubliés, la voix et le murmure entendus appartenaient à l'imaginaire du peintre. Il avait confondu le réel et l'irréel. Tout cela n'était que des créations de l'esprit, n'