N'y pense plus
samedi matin ma vie allait prend
Mon esprit vagabond pense encore à la soirée de la veille, non loin d'ici. Le temps est magni
ur de mon corps ! En marchant, mes yeux se portent sur les maisons. Toutes identiques, un simple lotissement de campagne. L'endroit est parfaitement arboré, les bâtiments, complètement réno
, un véritable four géant ! L'air serein, je m'avance devant c
age se décompose. Il y a quelqu'un dans cet Enfer su
terre. Le bâtiment va bientôt s'effondrer, les secours n'arriveront jamais à temps, quelqu'un est-il même au courant de ce foutu incendie ? J'espère qu'on va pas tous les deux crever... Ma respiration s'emballe, les cr
a ! me lamenté-je, alors que je
et continue d'avancer dans cet Enfer. En m'approchant de ce qu
une f
de me toucher, j'ai eu de la chance ! Je sais pas qui est
enflammée au bord de l'effondrement ! Malgré mon T-shirt, c'est une horreur de respirer là-dedans, je vais étouf
é-je avant de tousser
supplie la fill
ique que mon corps rejette instantanément en toussant. Je me presse de rejoindre la jeune fille, après l'avoir soulevée avec difficulté, je la porte sur mon dos. Le feu nous entoure, la mort aussi, tandis que la vie s'éloigne p
est si bon ! Plus
ncrassés. Je tousse plusieurs fois, il faut que je boive ! Qu'est-ce qui m'a pris de faire ça putain ? Peut-être est-ce juste mon envie de me faire
la main. Maintenant qu'on est au calme, je peux voir la maigreur de son corps, pratiquement squelettique. Elle est aussi grièv
e mouille les cheveux mi-longs et châtains de la jeune fille et pose la serviette sur son front. La pauvre ouvre ses ye
utés, je devrais pas penser à ça
l'objectif c'est qu'elle soit en
emande ce qui va lui arriver à cette jeune fille. Les flics et les pompiers vont bien se ramener, le mec qui l'a abandonn
. J'ai pas envie qu'on me prenne pour un kidnappeur ! Puis si y avait réellement quelqu'un à
arlboro en bouche, je compose le numéro de ma mère. Le destin fait bi
Al
e tout en pensant à
t'es pas re
t déjà
s soudainement pris d'une to
re s'
'exclame-t-elle d'u
la maison, elle est grièvement blessée, je l'ai sauvée d'un i
silence. Dis
? interroge ma mère n'ay
ve. Viens et tu verras, je t
en occuper non ? Argumente-t-
e c'est interdit, mais vaut mieux nous en occuper nous-même. J'ai pas osé ap
er Naël... On pr
éso
nalement ils sont venus plus vite que prévu, est-ce le mec qui les a appelé ? J'en sais foutrement rien et heureusement que je me suis éloigné ! E
ne. S'ils me chopent c'est fini, ils ont directement accouru dan
danger. Ma mère m'a appelé pour savoir où je su
ui m'a sauvé, ma mère. Une femme petite, naviguant entre les rives de l'âge, une blonde à lunette à peine réveillée avec un sourire si r
u'est ce qui
e d'un ton faible. Si les flics nous voient
u monde à
, per
arf
, ma mère fait pas dans la dentelle. Quand j'y repense
avec toi, jusqu'à ce que tu te réveilles, tu
est en train de nous quitter, je lui serre la main, lui susurre des mots afin qu'elle ne s'en aille pas dans un endroit où je ne serai pas là. Je veux te connaître, crève pas ! Je jette un cou
des supérettes et un bureau de tabac, ce n'est pas une grande ville, c'est juste la peti
, ma mère ouvre sa fenêtre avant, sort sa clé, appuie sur un bouton, il s'ouvre pour nous mener au jardin de devant. Un gazon verdoyant entouré de petites statues, sans oublie
garage est assez grand, au bout de celui-ci une porte mène immédiatement sur la cuisine. On l'emprunte, ignorant la pièce, je suis toujours ma mère à la trace sans m'occuper de ce qui m'
te. Va me chercher de quoi faire des bandages. J'ap
'ac
s la salle de bain, fouillant dans tous les placards, je
la chambre où se trouv
ma mère
ends