Les sentinelles de la reine Ou'Teikh - Tome II : Le cauchemar de la princesse d'Abyssinie
de cuir les empêchaient de sortir leurs puissantes canines. Elles effectuaient frénétiquement quelques mouvements de tête qui pointaient leur museau vers le ciel,
ntir à elle seule notre garnison en nou
sence. Trois hommes vêtus d'uniformes d'aspects différents s'avancèrent du haut de leurs montures de quelques mètres devant la formation. Celui du milieu portant un uniforme militaire était armé d'une
vait chez les autres. Sur les franges de cet habit étaient incrustées des motifs dorés représentant trois fines cordes s'entrelaçant telles des tresses. Deux autres cavaliers descendirent de
avigation sans vent, après avoir subi les foudres d'un océan aussi violentes qu'impitoyables, que de fois ces marins pourtant aguerris n'avaient-ils pas supplié le ciel de les épargner et de les diriger vers la terre ! Pourvu que leurs vies soient sauves ! Le capitaine avait
février de l'An de grâce
incognitosurgie de quelque horizon incertain, nos âmes retrouvaient un peu de cette jubilation d'antan qu'elles avaient perdu durant la tourmente. Nos corps faméliques et meurtris par les foudres de Poséidon se ravivaient à nouveau, telle une flamme quasi éteinte, sans ardeur mais obstiné
vine raison. L'air en frémissait sur tous nos visages ravagés telle l'ultime c
e ? La terreur qu'inspirait l'aspect des animaux féroces qui les escortaient tels des chiens de compagnie, suscitait quelque méfiance parmi les marins. Parvenus à leur hauteur, le capitaine et ses hommes s'immobilisèrent, les yeux écarquillés de surprise. Ils furent telles ces ombres affligées qu'un simple souffle faisait frémir
urs sans vent ! Mais fort heureusement, un léger vent providentiel nous a menés jusqu'à vos côtes ! Nous offrez-vous la permission d'y accoster pour réparer nos navires et les ravitailler ava
ressentirent alors les assauts d'une peur qui avait admirablement englouti leurs vel
de réitérer son adresse, pensant que leur langue n'avait sans d
vis que ce débarquem
t, sans doute ne comprennent-ils pas notre lan
s ! lança l'homme à la simarre d'un signe de main. La stupéfaction qui
mprenez parfaitement le français ! s'écria
té, la reine Ka'Bouka ! Au nom de Sa Majesté notre reine,
! murmura, monsieur Bo
les marins et du roi de France, nous vous adressons nos humbles salutations et remerciements pour l'hospital
côtes a été signalée à la reine Ka'Bo
ne passent pas inaperçus ! Reprit l
s été privés de vent durant plusieurs jours au milieu de l'océan ! Nous avons de nombreux blessés à bord, nos vaisseaux ont subi de lourds dégâts et nous sommes à court de provisions ! Nous demandons hum
s d'oiseaux marins qui fendaient l'air matinal de leurs puissants battements d'ailes. Les marins semblaient à la merci de ces regards fixant leurs mines et les moindres grimaces qui se dessinaient sur les visages. Ces regards noirs, aussi pén
ces côtes, que nous voilà déjà à la merci d'effrayantes mâchoires de guerre ! Si d'aventure le récit de notre triste martyre ne
re malheur et à votre détresse accède, volontiers
reconnaissants, Chancelier,
i ! corrigea le chancelier
tan ! lança l'un des hommes
prit le capitaine, en lui adressa
emier régiment de Cavalerie ! lança l'une des ca
Nobar ! reprit le capitaine, l'a
s dans vos regards que nos hyènes vous inspirent quelques curiosités émaillées de crainte ! Soyez tranquilles ! Vous n
n'avons guère de semblables canidés en France et en Europe ! aj
orsqu'on leur demande ! lança le maj
Sans doute nous aiderez-vous à répondre à quelques interrogations qui nous laissent perplexes ! Le royaume de Guilombe
est-il pas vrai, monsieur Bouvreuil ? interjeta le lieutena
us correctes ! Il ne fait aucun dou