Les sentinelles de la reine Ou'Teikh - Tome II : Le cauchemar de la princesse d'Abyssinie
e à dévier les projectiles, pouvait également être utilisée pour frapper l'ennemi dans les mêlées. Des jambières faites en corne de pachydermes leur protégeaient aussi les membres inférieurs.
une courroie. Certains cavaliers avaient quant à eux un javelot atteig
le. Cette redoutable arme de combat, dont le robuste manche taillé à même une corne de buffle ou d'éléphant, assurait une certaine maniabilité à s
r de la cheville et du mollet par des courroies de cuir solidement ceinturées avec des boucles métalliques. Cet uniforme militaire, bien que composé de plusieurs pièces, était suffisamment léger pour leur assur
tantôt à la fantaisie de chaque guerrier, tantôt à la tradition ethnique à laquelle s'attachaient les uns et les autres. Elles se déployaient en une subtile palette aux couleurs, toutes ostensiblement porteuses d'une puissante symbolique. Chacune portant l'essence d'un élément : rouge pour le sang de la vie ou de la mort, gris anthracite pour le fer des armes, blanc pour le vin de pal
e part et d'autre des flancs de leurs montures se dévoilaient sous leurs ceinturons et leurs tabliers, leurs fermes cuisses couleur ébène. Luisant discrètement sous les rayons du soleil, leurs nudités dévoilaient une saillante musculature que la nature avait
délicatement peints sur de magnifiques yeux noirs d'où pointait un regard aussi profond que les abîmes d'une falaise d'où l'on tomberait par mégarde. Les cavaliers faisant face à un soleil qui s'élevait progressivement à l'horizon, le Capitaine et ses marins purent nettement distinguer les traits de ces somptueux visages d'ébène. Leur sombre couleur leur donnait l'aspect d'un cuir tanné de longues heures par les ardeurs d'un soleil qui s'acharnait non à la fragiliser mais à la renforcer. Seules des peaux aussi sombres qu'inso
n perceptible. Lorsque certains cavaliers descendirent de leur monture, les marins furent aussi surpris qu'intimidés par leur haute et robuste stature. Du haut du mètre quatre-vingt-dix qu'ils avo
grands et vigoureux ! Je n'ose imaginer ce que pourrait être u
même des femmes dans leu
la prestigieuse couronne de France ! N'allez point ni vous rabaisser devant eux ni vous laisser prendre en déf
Reconnaissez aussi la belle allure de ces cavalières que vous n'avez certainement jamai
es créatures exotiques ne saurait me détourner de
de fâcheuses circonstances qui nous y ont menés ! Cependant, j'oser espérer que ce hasard sera d'une heureuse providence à notre égard ! Ces côtes s
que pour nous ! Considérez donc nos forces à cet instant ! Elles ont été rendues exsangue
as mieux tomber pour en faire un précieux allié du roi de France ! Dans le cas contraire, ces hommes et femmes d
é militaire en pareille circonstance, il nous faut donc manœuvrer autrement que par la
us tireront d'affaire et nous aiderons à rejoindre la France !
rait à l'encontre de mon commandement, monsieur
er Galfont, un regard des plus antipath
nt clairs pour tous ! tonna le Capitaine fronça
vine raiso
valiers positionnés à chaque extrémité de cette formation,
uelque méfiance. Nous nous efforçâmes d'éviter toute brusquerie de geste, devan
s ! Voyez ce corps massif doté d'un thorax imposant ! Cette gueule effrayante p
! Elles me donnent déjà des frissons dans le corps ! Je vais repenser à l'idée
ux ne feraient qu'une bouchée de ton tr
e agressive qui pourrait déclencher quelque ho
oin de nos côtes et en terre inconnue pour bo
vienne ! ajouta l'officier Galfont, redressant quelque peu ses épaules et se tenan