Les sentinelles de la reine Ou'Teikh - Tome II : Le cauchemar de la princesse d'Abyssinie
que fascination aussi indescriptible que la surprise qui l'accompagnait. Cette formation dont l'alignement évoquait singulièrement un aigle déployant ses larges ailes, la
e présenter aux officiers de Sa Majesté, le roi de Fra
! Quelle cavalerie digne de ce nom songerait à parader avec des chien
en voir en France ! Ce sont des Hyènes, des carnassiers d'une redoutable férocité ! Ceux-là semblent être d'un gabar
onc cette fantaisie ? s'esclaffa l'o
t ! Tenir ces carnassiers en laisse requiert une éton
ouï-dire de ma vie de mar
un d'ces bestiaux que t'pourras porter à la m'son pour surveill
mon cher Robin, vous n'allez pas tarder à vous en rendre compte ! Vos propres yeux vous en dissuaderont rapidement ! Une
ne manière de recevoir des marins de Sa Majesté, le roi de France ? Ils mériteraient quelques
ronne que nous servons ? Je salue d'ordinaire votre promptitude à l'action mais votre sens de l'observation comme de la pondération vous fait toujours autant
meure leur territoire, vous semblez l'oublier, n'
és par leur souverain sous l'escorte d'une escou
nt attaché à voir le bien partout, votre crédulité vous perdra un jour ! Attachez-vous à faire et à lire les cartes
lle si aveugle au point que vous ne puissiez faire la distinction entre postures amicales et ho
t vigilant ! Apprêtez les canons et postez l'artillerie ! Cela couvrira nos arrières si nécessaires ! Que personne n'ouvre le feu sans en avoir reçu mon ordre ! Larguez les chaloupes ! No
interpréter le sens d'un drapeau blanc s'ils ignorent n
uses académies militaires, monsieur Galfont ! Faisons donc appel à notre bon sens face
offerte de ne brandir ni l'épée, ni d'ouvrir le feu, nous n'y faillirons nullement ! Pour autant, notre rang de marins de la couronne de France nous dicte de ne point déroger aux règles de bienséance mili
e ! acquiesça l'officier Galfon
aliers. En un éclair, les marins se dispersèrent et s'exécutèrent sous les ordres et avec discipline. Peu après, une garnison d'hommes d'armes emba
us le regard de leurs camarades d'où perçait une inexorable inquiétude. Ce fut tel une incertitude alimentée par une ardente angoisse qui planait au-dessus des vaisseaux. Était-il opportun et prudent de débarquer sur ces côtes, d'aller à la rencontre de ce détachement de c
. L'état de sa flotte, à présent réduite à quelques marins aussi amoindris qu'affaiblis, véritables suppliciés, tout juste rescapés des foudres de l'océan et des feux de la marine portugaise, ne le mettait guère en position de s'engager dans quelque affrontement. À mesure que les chaloupes progressaient vers la rive, la nervosi