Le grand déballage d'amour
t contre toute attente, mes jambes se dérobent et semblent faites de coton. Je recommence, encore et encore, mais rien n'y fait. J'ai l'impression que le coton se transforme en véritable chew
Je décuple mes forces en espérant qu'un providentiel Indiana Jones vienne me porter secours. Avec ce qu'il me reste de ténacité, dans un élan venu d'ailleurs, j
ment sur mon lit telle une Princesse sortie tout droit d'un conte de fées imaginaire. Mais point d'imaginaire pour moi, la réalité est bel e
teintes aussi. Impossible de saisir le verre qu'il me tend ni les couverts restés sur mon plateau-repas. Je me sens totalement impuissante.
he sur mon cas. Sur ce, il tourne les talons et quitte mon radeau vacillant, prêt à sombrer dans les mouvances de l'an
bousculent dans ma tête, que j'imagine le pire ? Je ne sais pas pourquoi, la nuit, mon cerveau carbure à cent à
ssion sur son visage n'augure rien de bon. Je le connais par c
mio. Bien évidemment, c'est encore pour ma pomme ! Ce n'est pas possible d'être si peu chanceuse, d
, réalisera un électromyogramme pour établir un d
ulsion électrique pour tester les réflexes. Super, me voilà dans le couloir de la mort ! Mon oncologue toujours apaisant lorsqu'il s'agit d'examens médicaux m'explique que ce n'est pas douloureux à proprement parler, mais plutôt surprenant, dérangeant
accueil est glacial, pas un mot, il semble occupé et je reste au milieu de la pièce sans pouvoir bouger. Je me rends compte de l'état de dépendance dans lequel je me trouve. Mo
se dérouler. Après mille explications techniques, je comprends que je vais me transf
auffement climatique et ce n'est pas la glace qui fond que je sens couler sur mes joues, mais bien mes larmes. La douleur est si intense que je me sens vaciller. Je ne p