Le choix de l'alpha
e vue d
de racines. La brume s'élevait lentement des clairières, enveloppant chaque arbre, chaque rocher d'un voile fragile et mouvant. La forêt des Carpates n'était pas un lieu pour une humaine c
ulnérable ici. Mais une part de moi refusait de reculer. Une part de moi voulait comprendre, explorer, et peut-être... défier les histoires du village. Depuis toujours, j'avais entendu
tention. Mais ce soir, la forêt semblait différente. La brise fraîche caressait ma peau, le parfum humide de la terre et des pins me pénétrait profondément, et chaque son résonnait dans mon esprit avec un
dans des pensées confuses : pourquoi avais-je été attirée ici ? Pourquoi le danger semblait-il à la fois effrayant et fascin
nt la nuit, semblant scruter l'âme de quiconque osait s'aventurer dans son domaine. Sa carrure large et musclée dominait l'espace, mais ce n'était pas seulement son corps qui
elque chose dans ce regard, quelque chose qui me mettait à nu sans un mot, qui me faisait sentir à la fois vulnérable et étrangement protégée. Je compris alors
ssonner de la tête aux pieds. Chaque fibre de mon corps semblait vibrer à l'unisson avec l'intensité de sa présence. Mes jambes trem
e avait toujours été un mur, me séparant du monde. Mais ce soir, sous la lumière de la lune, aucun de ces murs n'existait. Il m'avait vue. Pas seule
semblaient frémir comme si elles savaient que quelque chose d'important allait se produire. Mon cœur battait si fort que j'avais l'impression qu'il allait éclate
et de désir m'envahir. Sa stature imposante, son autorité silencieuse, tout en lui respirait la dominance et la protection. Je savais qu'il était l'Alpha, capa
oqua. Il connaissait mon nom. Comment ? Et peu importait. L'important était que je n'avais plus envie de fuir. Mon corps refusait de bouger,
s comme un voile mystérieux. La meute commença à s'agiter à distance, ressentant la tension et l'énergie de leur Alpha. Un loup noir, m
aleur et de sécurité m'envahit, mélange étrange avec la peur et le désir qui m'avaient déjà envahie. Je compris que je ne pouvais plus revenir en ar
en même temps fascinant. Mes jambes tremblaient, mes mains étaient moites, et chaque respiration semblait suspendue. Le monde ext
défiguré, ma fragilité humaine... tout cela n'avait plus d'importance. Seule comptait cette rencontre,
ir et la fascination. Chaque son résonnait comme un écho de ce qui venait de se produire, et je sentis que rien ne serai