Le choix de l'alpha
e vue d
le sol couvert de feuilles mortes résonnait dans le silence oppressant de la forêt. Mon cœur battait à un rythme irrégulier, un mélange d'exci
er l'angoisse qui me tenait en alerte depuis que j'avais quitté le sentier principal. Je savais qu'approcher la clairière de l'Alpha était un risque, e
sprit revenait inlassablement à lui. **André**. Même son nom, murmuré dans mes pensées, faisait battre mon cœur plus fort. Je me souvenais de la première fois que je l'avais vu, debout au sommet de
e derrière mon dos. Mais ici, dans cette clairière, avec le souvenir de ses yeux verts qui m'avaient observée sans jugement, elle semblait moins lourde. Peut-être q
e de moi voulait qu'il m'aperçoive, qu'il sache que j'étais là. Et lorsque je levai les yeux, je le vis. Là, à quelques mètres, son
déroutant : j'étais à la fois effrayée et irrésistiblement attirée par lui. Chaque muscle de mon corps était tendu, prêt à fuir, et pourtant, mes pieds refusaient de b
présence. Il y avait dans son regard une curiosité profonde, presque fragile, qui contrastait avec l'Alpha redouté par la
erdue dans les Carpates ; je devais prouver que j'étais capable de survivre ici, capable de marcher aux côtés d'un être dont le monde entier obéiss
et intense. Je sentis le parfum de l'Alpha se mêler à l'air humide : bois, pluie et une essence animale qui me fit tourner la tête. Mon cœur s'accéléra. Je savais q
vent. Pourquoi moi, une simple humaine avec des cicatrices
contenu et de respect mutuel. Chaque mouvement qu'il faisait semblait mesurer le danger autant que la proximité, chaqu
question de survie ou de curiosité ; c'était plus profond, presque instinctif. Et je sentis un mélange de peur et
et qu'il y avait des yeux partout. Mais malgré cette menace constante, je ressentais une sécurité inattendue. Être observée p
étail autour de moi. Chaque bruit, chaque odeur, chaque mouvement pouvait signifier la différence entre la vie et la mort. Mais à côté de mo
en avant, sa posture protectrice, ses muscles tendus, prêts à agir. Et dans ce geste silencieux, je compris qu'il ne s'agissai
rgeait. Mon regard croisa le sien, et dans ce simple échange, je compris que nous ét
je. Peu importe ce qui arrive
e moment, ce lien, n'était que le début d'une histoire plus grande, plus intense, où la peu
cination. Et dans ce simple regard, je compris que notre destin venait de basculer. Je n'étais plus une humaine isolée d
que nous n'avions pas anticipé. Mon cœur bondit. Je savais que nous allions devoir af
t de désir contenu, je sentis naître une certitu