Sa Blessure Secrète
api
porte derrière moi, comme si la vitesse pouvait effacer mes pensées. La pluie battait déjà le pavé humide de la vieille rue. Les façades grises et les balcons en fer forgé semblaient retenir leur souffle. J'ai glissé mes mains dans les poches de mon manteau, sentant le froissement sec du papier que je portais depuis hier soir. Trois mots griffonnés à la hâte : Je sais tout. Ils tenaient moins de place qu'un billet de métro, et pourtant, ils pesaient u
x était basse, p
que tu veu
doit
st pas l
reçu la
se serra.
Ou
si que tu n'as plus
s voulu. Les vitrines défilaient. J'apercevais mon reflet dans le verre des boutiques, déformé par la pluie, et chaque fois j'avais envie de détourner les yeux. Au coin de la rue des Marronniers, un café m'offrit
noir, s'il
ns en arrière. Ce soir-là, il pleuvait déjà. J'avais dix-sept ans. Je portais une robe rouge, trop courte pour ma mère, parfaite pour lui. Nous étions sortis après le dîner. Il avait cette odeur de tabac froid et de menthe. Ses mains su
demanda-t-il en me
i. M
dans mes tempes. J'atteignis enfin l'entrée de mon immeuble. Les pierres anciennes semblaient m'offrir une protection fragile. Je montai les escaliers quatre à quatre, ma clé tremblant dans ma main. Une fois à l'intérieur, je verrouillai la porte, poussai la chaîne et m'appuyai contre le bois, respirant à grandes goulées. Mon téléphone vibra encore. Un message. Ne fuis pas. Tu sais que ça ne sert à rien. Je me laissai glisser au sol, le dos contre la porte. Les larmes menaçaient, mais je refusai de leur céder. Pas encore. Pas tant que je ne saurais pas qui se cache derrière cette menace. Mon regard tomba sur la vieille boîte e
t moi.
. Mon corps se détendit un instant. J'ouvris.
r d'avoir vu
t-êtr
-ce qui
le. Elle la lut, ses s
est
s pas. Mais
erra m
t temps d'arr
se. Mon esprit se divisa en deux : la partie qui voul