Ristretto - Tous les chemins mènent à l'homme
gnes b
deux fois par nuit pour aller pisser au
avait que se rebeller contre l'usure du temps était vain. Surto
rce, il sentait monter sa première envie de liberté totale. Le décompte était lancé irrémédiablement. Il n'avait plus la force de s'imposer les règles. Il rendait un peu grâce à l'usure naturelle de son corps. Ce souci de pr
ait en regardant dans le vide et parfois des sou
*
ntreprise paternelle. Bref, une femme. Les années soixante-dix venaient de prôner l'égalité des sexes, mais le constat était clair ; les femmes sont supérieures aux hommes. Elles ont même l
it besoin de ces cocons douillets. Il ne coûtait pas grand-chose en nuits d'hôtel à son entreprise. Son patron é
er menteur, le jeu de go et surtout le jeu de dames. C'était devenu addictif, malgré des rè
e gestion chevronné aurait eu du mal à suivre ses tableurs. Une rigueur presque sci
tionnait toujours. Il était un père irréprochable, son fils aimait aller pê
La dynamique du prédateur insatiable. Celui qui a toujours faim, celui qui se garde toujours une proie au cha
mille très intime. Seule sa femme Paula lui tendait un paquet cadeau. Son fils était vaguement présent sur le canapé, plus occupé à regarder un manga viol
e genre de blagues. L'enveloppe, en papier kraft marron, devait sûrement contenir d
. Une tonne venait de s'abattre sur chacune de ses é
it deux albums entiers. Avec tous les documents établis par son fin limier, la mention « divorce pour faute » apparaissait en très gras sur le docu
ns la société Da Silva. Elle avait eu tout son temps pour s'investir dans l'entreprise paternelle,
ns un mutisme inédit, lui d'habitude si bavard. Paula n'acceptait de lui parler que si le sujet était le d
. Son logiciel venait de connaître un bug jamais vu. Il n'arrivait pas à intégrer ce court-circu
enait plus de temps et du coup ça réduisait les moments de cohabitation tendue. C'est le lundi suivant, jour de reprise de son boulot qu'il se rés
ntier en lui assurant qu'elle s'occuperait
tait déclarée. Il savait qu'un régiment entier, dirigé par le Général Da Silva père, allait lui mener la vie dure. Michel n'avait pas du tout l'âme d'un Rambo, sa capitulation serait a
a femme. Les règles allaient changer et elles seraient beaucoup moins comple
ordeliers. Dans cette sorte de carré VIP des meilleurs bouchons lyonnais et depuis son balcon, il pouvait s
et une minuscule chambre. De toute façon, son fils ne viendra
e son fait mais la famille de Paula avait réussi à contrôler aussi la fréquence de la gar