Ristretto - Tous les chemins mènent à l'homme
et à mon frère (auxquels je cons
Clara et Tom, q
e. On se prend vite au jeu. La règle es
l 2
u'elle allait tenir jus
e parler tout seul. Au début, c'était presque mignon cet échange, voire n
Marseille. Pas le chemin le plus court pour rejoindre l'Italie d'après Waze, surtout a
soleil suite à la mutation de son père. C'est assez drôle de
ement, mais usé, fatigué par le poids de s
r, se poser au sol. On peut l'échanger pour une valise à roulettes, on peut même l'oublier dans
ent toujours fait l'enchantement des amis de sa mère, de ceux de sa grand-mère et même des copines de ses fiancées. Cependant, il avait toujo
r Jeannot par les amis de promo de son école de commerce. Paul n'était pas fan de ce diminutif si commun, qui, comme la plupart de ces passe-partout p
t devenu Chonchon pour les intimes qui savaient tous que cette histoire était fausse et que c'était juste sa maman qui
drôles, brillants et généreux. Un cœur énorme, u
uait au bridge le jour et au poker la nuit et obligeait presque son fils à draguer les filles quand elle amenait Jean et Paul faire la tournée de
calmement. Il tempérait avec justesse le caractère parfois volcanique de son épouse. Paul aimait échanger avec cet homme qui avait
ais. Elle chantait si bien qu'on sentait à chaque moment son envie d'arrêter ses brillantes études de sciences économiques
es choix si importants entre le déroulement
amille qui lui ouvrait toujours la porte, tout le temps avec un sourire sincère. Avec ce
*
lieux trop chargés de souffrances, de cette incroyable tristesse si puissante qu'elle peut même transformer les d
es, cette détresse inouïe. Qui pourrait comprendre ? Il était t
s, en début d'année scolaire. Il avait en permanence peur du jugement d'autrui. Forcément, il ne cessait de se répéter la sentence qu'il avait lui-même écrite : il était un enfant naturel ; l'euphémisme consacré pour évoquer le fruit illégitime des couples interdits. Cette décision, sans tribunal ni avocat
a lumière du couloir allumée, en entrebâillant la porte, sans jamais toucher à l'interrupteur de la pièce censée jaillir de luminosité. C'est le lieu normalement consacré à l'étude des boutons, des imperfections et des rides. L'endroit où doit normalement régner l'indulgence d'un matin compliqué, l'acceptation d'une soirée chargée. Le théâtre sans public des remises en question, des camouflages, d
cune marque de piti
ler depuis toujours : « l'enfant de l
, laisse-moi tranquille e
intéressant. Obligé de lire beaucoup mais pas par plaisir. Essayer d'analyser et de compr
l'âge innocent et chanceux, pas de risque de tomber dans un passé du subjonctif piégeux, de prendre une fausse route provoquée par un oxymore traître ou de bloquer sur un passé pas si simple que ça. En grandissant, il dévorait la littérature pour enfant à travers le vieux ros
le même constat de
Reader's digest. Une énorme compilation en plusieurs tomes qui résumait tous les récits des plus grands auteurs. Elle détesta vite ce vandalisme littéraire, qu'elle trouvait tellement indigeste. Ell
aximum de citations et de chapitres culte en accéléré. Sûrement comme certains grands dir
serait à peu près certain de savoir dégainer la phrase forte et pertinente à chaque sujet, en toutes circonsta
ffuser cet écran de fumée. Il lançait d'inoffensives grenades de désencerclement ; impossible de s'approcher de sa vérité. Du coup, il fut un enfant curieux de tout
sie de lecture ? Elle semblait continuer à chercher sans cesse, mais en s'isolant. Sans doute trop déçue par la réalité, la fiction l'apaisait. Du coup, elle était se
ie des personnages et des héros. L'échappatoire continue qui permet de s'admin