Ristretto - Tous les chemins mènent à l'homme
aines œuvres. Des fantômes de son passé se substituant aux protagonistes des histoires pour
e généalogique des Rougon-Macquart. Si elle s'intéressait à une religion, elle étudiait d'abord les textes sacrés puis comparait la plupart des interprétations et controve
hée relié de cuir dans la bibliothèque. Ces trésors tranchaient au milieu des rééditions bon marché de France Loisirs. Alors Paul déchiffrait les lettres dorées qui faisaient
gonale très rapide. Juste pour être capable d'en restituer la saveur ou l'odeur. Il pouvait aussi remercier la télévision. Il gobait un maximum d'émissions faciles. Il dé
facile pour capter l'essence d'un
chées sur la plupart des thèmes et des sujets d'actualité du passé, du présent, voire du futur. En fait, il ne retirait jamais
extraordinaires, surtout ne pas se faire remarquer, ni très bon, ni très mauvais. Sa mini-culture de su
, elle avait la réponse comme une sorte de dictionnaire incarné. Mais elle ne devait pas avo
france n'est pas un exercice confortable. Il peut même s'avérer périlleux et blessant. Parler et étaler ses douleurs auprès des personn
eaucoup. Sa technique était donc la diversion, comme un magicien. S
que ou plus exactement la récente absence de cet art
isant le Petit Robert, il n'avait pas besoin d'ouvrir les volets pour savoir le temps qu'il faisait. Il lui suffisait d'écouter le doux tintement des doigts de Charlotte. S'ils battaient la mesure du Printemps de Vivaldi, il faisait
rovisation ou qu'elle composait. Alors l'humeur musicale était à s
es d'apprentissage, patiemment prodiguées par sa mère. La méthode rose fut assez vite bâclée, il voul
étaient pas à la hauteur
ribes de mélodies pour tenter d'épater une éventuelle galerie profane. Mais la musique est une discipline artistique fondamentale qui ne peut souffrir d'aucune supercherie. Imp
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. La recherche du soulagement, de la liberté, de la vérité. Mélange de toutes ces no
and même que l'origine de la famille maternelle était italienne. Enfin plus précisément, des Italiens ayant vécu en Corse au XIXesiècle avant de fi
iquement faire perpétuer ce nom, in extremis. Paul attrapait inconsciemment le moindre élément positif de son histoire. Être Italien, c'est plutôt synonyme d
rg avec son bolide, à la recherche d'une fontaine de Trévi. Il chantait du Ramazzotti et du Zucchero dans le texte. Il dévorait Moravia, Buzzati et Lévi,
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y offrait un des plus beaux panoramas de Marseille. Une grande baie vitrée, face a
aient donc eu, en leur temps, une vu
faisait partie de ces petits bonheurs simples. Deux gamins qui ont maintenant droit aux plaisirs des adultes, ils s'étaient tacit
eu. Le service complet Casanis avec les petits verres et la carafe noire, celle
s d'un vocabulaire de plus en plus châtié. Depuis son installation à Marseille, Jean s
e te propose de l'essayer avec moi. À force de recherches, j'ai compris que cette potion était meilleure en y ajoutan
figatellu étaient souvent de la partie. Paul adorait le caractère sacré de ces eucharisties entre potes devenues incontournables. Il écoutait son ami religi
rfait. Libre de rire, de boire, de chanter et d'aller à l'extrême limite des blagues. De toute façon avant de s'endormir, une sorte d'autocritique en mode luthéro-calviniste lui permettait d'absoudre une grande partie de sa journée. Plutôt pratique. Du coup, Jean était vraiment sain. Il transpirait le bonheur. Comme un funambul
e lampée de pastis lui permit tout de même d'apaiser sa gorge, serr