L'Ombre de Claire: Vignes et Vengeance
de boue qui collait aux pneus. Devant moi, le chantier du nouveau chai de Claire se dessinait, une plaie béante dans le paysage de mon enfance. C'est là qu'ils étaient. Les restes de mes anc
, ni pour pleurer. J'étais là pour récupérer ce qui restait de soixante-huit généra
tôt, je l'avais trouvée, piégée et laissée pour morte par ses rivaux dans les affaires. Je l'avais sauvée, cachée, et aidée à orchestrer sa propre "mort" p
ffre les terres viticoles adjacentes à ton
toyable qu'elle était redevenue. Je pensais que mon amour, la quiétude de notre domaine, pourrait la changer, l'adoucir. Quelle naïveté. Pou
gnes, celles que ma famille protégeait depuis des siècles. Claire n'avait pas hésité une seconde. Elle avait exigé que je sacrifie une partie de la récolte ancestrale pour
ant est mort. Mon monde s'est effondré. Et face à ma douleur, à mon hurl
a dû épouser une autre, et qu'il est tombé gravement malade. Marc
'une monnaie d'échange pour r
C'était Isabelle, la secrétaire de Claire. Sa voix était comme toujours,
ubois, où ê
e devrai
que vous n'êtes pas autorisé à vous rendre s
sec m'
nes de ma famille. Dites à votre patronne que
t du fil, puis la voix d'Isabelle
Madame Valois... elle est avec Monsieur Lecler
e de ce qu'
r, une pelle à la main. Je n'avais pas fait trois pas que mon téléphone sonna de n
, je vous en pri
x trem
a maison de retraite des
glaça. Je m'
que vous
ie de leurs équipements. Un simple coup de fil, et les soins dont votre mère bénéficie.
n bruit sourd. La menace était claire, précise, abjecte
a nausée. Je serrai les poings, mes ongles s'enfonçant dans mes paumes. Je
," dis-je d'une voix que je ne
t en sécurité. Mais en m'éloignant, je me fis une promesse silencieuse. Ce n'était qu'un report. Je r