Mon Mari, Sa Maîtresse, Ma Vengeance
lagement. C'était fini. La comédie était terminée. Je n'avais plus à prétendre, à sourire, à avaler les couleuvres. La nuit avait été un cauchemar éveillé. J'ava
. J'ai pris une longue douche, laissant l'eau chaude couler sur moi, comme pour laver les huit dernières années. J'ai e
le salon, une valise à ses pieds. Il était habil
jours à Lyon. Pou
dit. J'ai h
e, des pleurs, des supplications. Il n'a rien eu
que tu as dit
érité, Antoine
dans ses cheveux, un
t gâcher. Pour une cris
Tu appelles
un rire s
on, elle doit sûrement t'accompagner. Fais ce que tu
ompris que je ne bluffais pas. Mais
ux. Mais ne viens pas pleurer
n regard en arrière. La porte s'est referm
suis souvenue de notre rencontre. J'étais cheffe pâtissière dans un petit bistrot de quartier qui commençait à faire parler d
essert signature, une simple tarte au citron meringuée, dést
s qui avez
te vide. J'avais hoché l
potable que j'ai mangée ce
dévisagé,
ez travaille
J'aime bien m
paierai le
ne m'inté
e. Il venait dîner tous les soirs. Il m'envoyait des fleurs, des invitations. Je refusais tout. Il m'agaçait autant qu
l'amour de la pâtisserie, est décédé subitement d'une crise cardiaque. J'étais anéantie. J'ai
refusé. Il a forcé le passage, a vu l'état de mon appartement, le chaos dans lequel je vivais. Il n'a rien dit. Il est allé dan
et réconfortants. Il me forçait à manger. Il me parlait, pas de mon deuil, mais de cuisine, d
ons assis en silence dans l
ai jamais tomber,
is retenues depuis des semaines. Il m'a prise dans ses
nné ma carrière pour soutenir la sienne, pour construire notre
mon père. Je m'étais juré que plus jamais je ne ferais de tarte au citron. C'était le dessert de mon père,
amais refait. P
était peut-être temps de
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