Mon Mari, Sa Maîtresse, Ma Vengeance
ns ma tête comme un coup de tonnerre. Huit ans. Huit ans de mariage avec Antoine Fournier, le chef étoilé que tout
broisie, son temple. Il souriait, ce sourire charismatique qui faisait l
-la, Ca
J'ai obéi, mes doigts tremblants défaisant le ruban. La montre était en or rose, le cadran
lui, la boîte encore o
beau, Antoi
sa coupe de champagne à ses lèvres. C'ét
ux divo
n. Son sourire s'est figé. Il a repo
ce que tu
je veux divor
e couper au couteau. Autour de nous, le service continuait son ballet fe
hée de notre table, le visage en larmes. Manon Lef
... C'est la sauce... Je l'ai ratée...
he effarouchée. Je la regardais, et je sentais le mépri
ute son attention focalisée sur sa détresse. Son
rien. Viens, on va arran
le dos. Il ne m'a pas jeté un regard, n'a rien dit à propos de ce que je venais de lâc
elle, il s'est retourné à moitié, son v
ra. Si c'est ce
uidant vers les cuisines. Il l'avait
le, avec la montre de luxe et
d me gifler le visage. Quand je suis finalement rentrée dans notre immense appartement bourgeois du 16èm
les yeux quand
pris ton
llée dans la cuisine me servir
ien
te de crédit noir
veux. Une voiture, des bijoux... Ç
Illimitée. Sa façon de tout régler. L'argent. Toujour
ton argent, Antoine.
é, comme si j'étais u
e belle maison, un fils, un empire. Tu as tout ce dont
as été remplacé par ce... ce monstre d'ego qui ne
n rire sec
s pas ri
'école demain ? Que c'est le rôle principal ? Non, bien sûr
age s'e
pas Loui
rès-midi, toute mielleuse. "Oh, Camille, j'espère qu'Antoine pourra se libérer pour le petit Louis, ce serait si important p
ague brûlante que j'avais conte
ar le bras, sa po
calmer. Tout
vers lui. Pour la première fois, je n'ai pas vu de la peu
sac à main, celle qu'il m'avait offerte quelques heures plus tôt. Je
pleine poitrine,
mier anniversaire officiel. Moi, pour le mi
ans notre chambre, claquant la porte derrière moi. Le silence
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