Le lys et le cyprès
éf
phe : « Aux amants inconnus, puisse l'au-delà leur être plus délectable que ne le fût leur existence torturée. » Quelques passants vagabondent sur les
lus est avec ceux dont l'identité reste un mystère à ce jour. Allons, où qu'ils
nt moi, je rest
trouvez-vous à rester au pied de dé
es amants, mon époux ? Quelle tragédie les amena à finir ainsi, esseulés, et ce champ fleuri, probablement enlacés dans les bras de l'autre, unis pour l'étern
our tant que l'on est
près la tragique histoire des amants de Vérone, nous avons do
Qui s
ie ? Pernicieuse et sublime entité ! Y eut-il un jour d'homme, plus encore de femme, qui n'ait jamais goûté à ses délires enivrants ? Ah ! Les gens veulent l'amour, ils veulent donc la folie... Fous suicidaires ! N'est-ce donc pas grandiose ? À vivre dans la sanité et l'apaisement du cœur et de l'âme, nous souhaitons tous ou presque expérimenter les folies les plus violentes, les plus prenantes, les plus extrêmes, les plus démentes au nom de cet amour mystérieux ? Et nous mourrons par et pour cela ! La folie et la mort, grand bien nous en fasse, nous les savons toutes deux évidemment liées, et pourtant... Ah, et pourtant, si l'amour appelle à la folie et la folie à l'amour, alors, mes pauvr
tains que cela n'em
e cœur et le spleen qui saisit le mien nous préservent bien de l'amour et ses folies, aut
umez-vous donc que ces d
r à vous ce moment venu ! Et moi, malheureuse, j'aurais beau hurler, pleurer, batailler, lutter de toutes mes forces ; quand l'amour me saisira, je n'y pourrais rien, vraiment rien, et je sombrerai dans le malheur ! C'est une cause perdue ! Oui ! L'amour... plus qu'une ironique et macabre folie, c'est une cause perdue... L'Homme veut vivre, et par amour, il se cond
ous ête
! Après tout, n'est-ce p
angé par nos familles, notre aversion l'un pour l'autre nous a gardés en vie. Sa santé mentale est certes compromise, sans doute n'a-t-elle pas toute sa tête. Après tout, qui d'autre qu'un fou croit que tous
part
ol
luxe excessifs qui auraient mal convenu à la façade d'une maison de campagne ; bien qu'elle fût déjà la plus grande de tout le village de Riverhive. Elle avait constitué, en plus d'une rente opulente de mille cinq cents livres sterling et de quelques meubles, l'héritage de lady Joannah Harvester, laquelle était une
e drapeau anglo-saxon (et qui lui fut par la suite garante d'une confortable fortune, le général Heaventon s'étant maintes fois démarqué parmi ses pairs). S'étant rencontrés à York lors d'un salon mondain, lady Joannah et sir Graham avaient vite été mariés sous les bonnes grâces de la dot dont disposerait la famille Harvester une fois leu
tout comme il avait hérité de longues boucles cuivrées de sa mère. C'était un jeune homme aux goûts exquis et à l'esprit tendre et bienveillant. Excellent philosophe quand la discussion s'y portait, il avait joui d'un brillant enseignement, faisant de lui un érudit doublé d'u