icon 0
icon Recharger
rightIcon
icon Historique
rightIcon
icon Déconnexion
rightIcon
icon Télécharger l'appli
rightIcon

Amoureux de ma meilleure amie

Chapitre 4 Chapitre 4 : Lena

Nombre de mots : 1451    |    Mis à jour : 21/06/2025

t comme un après-midi d'été. En me prenant la main, il fait un doigt d'honneur à mes peurs, à mes doutes. Et moi, toute tremblante, timide, docile... je le laisse entrer. Il s'immisce dans mes p

les attrape, fermement, mais avec une tendresse déconcertante. En un instant, leur agitation s'apaise. Comme s'il m'avait transmis un peu de sa force, de son calme. J'avale ma salive avec difficulté. Mes yeux se brouillent, mais je me bats intérieurement pour ne pas laisser couler mes larmes. - Je comprends ce que tu ressens, murmure-t-il. Je sais que ce n'est pas pareil, mais... moi aussi, je connais cette douleur-là. Cette brûlure qui ne s'éteint jamais. Il inspire, puis poursuit, la voix posée : - J'ai grandi avec mon frère. Il était dépressif, accro aux jeux d'argent et à l'alcool. Mon père ? Je me souviens juste de son dos. Il a claqué la porte un jour et il est parti. Comme ça. Sans un mot. J'ai encore cette image en tête... ses pas rapides, comme s'il fuyait quelque chose. Ou quelqu'un. J'ai toujours pensé que ce quelqu'un, c'était moi. Peut-être que j'étais un fardeau. Il esquisse un geste avec les mains, pour accompagner ses mots, comme s'il voulait illustrer l'effondrement. La serveuse revient à ce moment-là. Elle pose nos plats devant nous, puis s'éloigne. Jack prend une gorgée de soda, le regard dans le vide, avant de reprendre : - Ma mère est morte quand j'avais huit ans. Sa disparition... c'était presque une libération. Pour elle, et pour lui. Elle s'est libérée d'un enfer, et mon géniteur... il s'est débarrassé d'un poids. Mon frère... c'est lui qui a le plus souffert. Il termine sur ce ton neutre, sans frisson, sans larme. Mais je sens que, derrière ce calme, se cache un gouffre. Et je ne vois plus seulement Jack, je vois un garçon qui, comme moi, a appris à survivre. Comment fait-il pour y arriver ? Pour garder autant de douleur enfouie sans jamais laisser rien transparaître ? Il semble tout contenir dans ce corps musclé, fermé comme une forteresse. Rien ne dépasse, rien ne s'échappe. Et pourtant, je sens le poids qu'il porte. - Comment tu te sens ? murmuré-je timidement, la voix à peine audible. Il ne répond pas tout de suite. Il prend ses couverts et remue distraitement sa soupe. L'odeur des nouilles monte jusqu'à mes narines, et mon estomac se contracte avant de gargouiller bruyamment. Jack relève les yeux vers moi, les sourcils légèrement froncés. - Mange, sinon ça va refroidir, dit-il d'un ton sec mais presque attendrissant. Je rougis et hoche vite la tête avant de m'exécuter. Nous mangeons en silence, mais ma question plane toujours, suspendue entre nous. Quand il entrouvre enfin les lèvres, j'ai un petit sursaut intérieur. Mon cœur s'emballe, prêt à entendre sa réponse. Est-ce que toi, Jack... ça va ? Mais il dév

Bonus à réclamer dans l'application

Ouvrir