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Âmes sauvages

Chapitre 4 Poussières de terre rouge

Nombre de mots : 1111    |    Mis à jour : 08/06/2025

t le soulagement discret d'avoir laissé un monde derrière elle. C'était une première victoire : celle de tourner le dos à ses chaînes. À la réalité q

elle devint... un phénomène linguistique. Tous les mots qu'elle prononçait semblaient se heurter à un mur d'incompréhension hilare. Son

ow-wow site, please?" (Pourriez-vous me dire où je peux tr

une intensité quasi militaire, l'avait regardée comme si

what?" (Pard

ointé du doigt un panneau. Finalement, un vieux monsieu

e, are ya, sweetheart?" (T'e

ue. Mais quelque chose dans cette absurdité la faisait sourire. Peut-être était-ce bon

harnelle, qui s'agrippait à la peau comme un drap humide. Un homme l'attendait, adossé à une vieille Chevrolet El Camino coule

-ball vissée sur le crâne et chemise entrouverte sur un ventre génére

jeune Écossaise ? Moi c'est

chose de chaleureux, presque familial. Moïra hocha la tête, mi-reconnaissante, mi-méfiance

les daignent s'ouvrir, et surtout... aucune climatisation. Rapidement, sa nuque colla au dossier, et son t-shirt ne

monde qu'elle n'aurait jamais pu imaginer. Des étendues infinies de terre rouge et ocre, striées de végétation sèche, de bosquets épars,

rop longtemps pour un traj

anda-t-elle au bout de de

est... comment dire... chaotique, rép

n doux e

ccession de cratères. Un champ de mines naturelles. Les nids-de-poule faisaient bondir la voiture comme un taurea

rées des Highlands ! pesta-t

on un kilomètre d'une ligne d'arbres, sombre et dense, qui semb

bu... ils n'autorisent personne d'extéri

un bon 25 kilos de souvenirs, de plantes séchées, de grimoires, de vêtements choisis avec soin et de fioles soigneus

a. Ce sont les rè

mander son reste, et disparut dans un nuag

i fouetta le visage. Elle se retrouva à tousser, les yeux

ia-t-elle entre deux quintes de toux, en lança

ce si profond qu'elle en sen

milieu de

rvait elle aussi. Le vent chaud faisait onduler ses mèches cuivrées. Il y avait dans l'air une odeur de

ttes de soleil. Enfila un débardeur et un short qu'elle avait gardés à portée de main

Moïra. L'init

s de la valise comme une plainte métallique. Les pierres roulaient sous ses pieds, les

egard droit, les muscles tendus, le souffle court mais régulier. Elle avançait avec l'intuition profonde que

it, n'avait jamais été qu'un

s encore. Mais la terre sous

e la lisière, l'attendait. E

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