Monsieur Alpha,C'est à mon tour de vous rejeter
passage utilisé par les exilés et les vagabonds, j
refois, il marquait la frontière entre les te
plus à eux,
trai dans
rai ma capuche sur mes cheveux et resse
ait fort. Mai
cita
oi un nom, une robe, u
qui ne savait pas encore que Luna
qu'on ne pouvai
ire, mais je savais qu'au-delà des arbres, les gardes se glissaient silencieusement, scrutant l'ombre. L'odeur de l'humus, le bruissement des feuilles – tout cela semblait dés
ulsait dans mes veines, me donnant une énergie qu'aucun entraînement de la meute n'avait su m'
es ténèbres autour de moi. Je pouvais entendre le cliquetis des armures,
t ma respiration. Il passa à quelques pas seulement, les yeux rivés sur la
un de mes poursuivants qui avait repéré une fausse p
cou
e place. Le son des sabots, des voix, se perdait dans l'immensité de la forêt. Je savais que je devais
sol, comme si le sol lui-même cherchait à me cacher. La forêt semblait réagir à ma
dressait un arbre plus vieux que tout ce que j'avais jamais vu. Une silhouette massive, tordue par le temps, ses racines s'enfonçant profondément dans la ter
bre des Anciens. Un lieu interdit, un endroit où ceux qui étaient trop curieux disparaissaient dans l'obscurité. Personne n'en parlait ouvertemen
avais plus
nuit, plus pro
ait à l'horizon. Le feu de torches, probablement, des traqueurs.
autour de moi, mais je ne ralentis pas. Si cette forêt avait une âme, alor
n physique, mais... une sensation plus profonde. Comme si l'arbre avait pris
à avancer encore. Je le fis, sans hésiter, jusqu'à ce que je sois devant le tron
ibrante comme un grondement d
u déranger c
ma poitrine. Je savais ce que c'était, m
liberté, répondis-je
e parvint da
n'est pas ce que tu crois. Viens, s
s se déroba, et je tombai. La brume s'épaissit encore.
espace plus vaste, plus infini, comme un abîme entre deux m
. Il semblait repousser la lumière, en faire une ombre. Un sol gris, recouvert de lichen, s'é
e ombre vivante, plus grande que tout ce que j'avais vu. Son visage n'était pas humain, mais un
se déployant dans mon esprit. L'arbre t'a choi
s le temps
rdit, la réalité elle-même semblant se distordre. Je n'éta
da d'un œil
passé, Luna. Mais tu vas devoir
u l'affronter. Mais une chose était
vivant, presque palpitant. Chaque battement de mon cœur résonnait dans l'air, mais
, c'était une sensation étrange, un frémissement léger, comme le vent caressant ma peau. Puis la chaleur s'intensifia,
invisible se déployait en moi. Comme un souffle de vie qui ne m'appartenait p
toujours été là, en moi, mais que je n'avais jamais compris. Je me sentais connectée à la terre, aux racines