Chaïm, une itinérance
ire
Il n'y a pa
s sillages
io Ma
t mien
rouve en
amilier, s
'y r
Cha
le ne m'a dit de lui que le peu qu'elle en savait. Mais elle l'a fait avec tant de compassion et de tendresse
je l'ai a
ère p
to
pit
s puissants et
chemin de vie,
ik
ement rêvé. Il est là. De
es yeux, il est
cette lumière, ou se cache-t-elle derrière l'écran du vide blanc ? Chaïm ne peut rien en
nt-il ? Serait-ce celui des siens qui erre ? Et cette haleine qui effleure son visage ? Non, les sien
ains d'entre eux l'a-t-il poussé à revenir sur ses pas
ux sont muets. Pas de champ des morts. Ni
mme la corde d'un arc, ses injonctions tressaillent. Le shofardes jours redoutables ! Chaïm l'a reconnu dès la première note. La corne, dans le champ de l'oubli, sonne l'éveil du fond de la place nue d'absence.
par-dessus les blés, épousant le moutonnement des rondeurs de la plaine, ondoyant au vent, elles viennent. Elles s'approchent, grandissent, enflent au rythm
ence, le chagrin des corps quittés par le souffle ? Ou d
ient reconnaître et se perd dans ce qu'il prend pour le parfum
pe, refuse le tourment, impose la distance : glissandos déchira
nne, le cœur en charpie, saute par-dessus le feu. Il voit les étoiles s'allumer dans leurs yeux. Il serre très fort l'image du corps si tendre de celle qui ne fut jamais, que le temps d'une valse, un amour p
du désir les traverse toujours. Il voit, dans leurs corps, la vie s'accrocher. L'une après l'autre, il les fait danser, leur rend h
hent. À peine esquissées, traits blancs dilués, elles se fondent, penchées, dans l'ombre du ciel naissant. La musique se tait, les om
ne retiennent plus rien. Cha