Il Patto dei Cuori
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Vitale tournaient en boucle dans sa tête. Il ne la comprenait pas. Il n'avait aucune idée de ce qu'il allait provoquer, de la tempête qu'il allait déchaîner en elle. Mais plus
. Pas le moment de pleurer sur son sort. Elle avait appris, dès son plus jeune âge, à être forte. À se soumettre aux règles du jeu
maison. Elle avait besoin de prendre l'air. De sortir, de respirer, de se libérer, ne serait-ce que pour que
rès-midi, la villa semblait un peu plus loin, moins oppressante. Les oliviers centenaires, les fontaines murmur
s la brise légère, mais cela ne suffisait pas à apaiser l'angoisse qui l'étouffait. Elle ferma les yeux, cherc
Le pouvoir, l'arrogance, l'indifférence. Mais quelque part au fond d'elle, il y avait une pet
tranquillité de ses pensées. Elle tourna la t
ui apportait avec lui une bouffée d'a
rdin, son sourire s'élargissan
e imprégnée de siècles de sang et de conquêtes. Noah était différent. Un homme de la rue, sans le luxe ni les privilèges de la haute société, mais avec une âme pure, une fidélité in
lle, se penchant en avant, son regard sérieux. « Ton
pres désirs pour elle. Mais Noah était l'un des rares qui ne demandait rien. Il voulait juste la voir heureuse, et elle n'e
ourna la tête vers lui, ses yeux rencontrant les s
ouce, presque un murmure, mais il y avait une vérité dans ses mots qu'elle ne pouvait ignorer. « Je t'ai vue lutt
t ce qui l'entourait, effacer les choix qu'on lui imposait. « Ce n'est pas aussi simple. » Elle
cherchait les mots justes, ceux qui pourraient la sauver d'e
« Mais je ne peux pas être celui qui te dit ce que tu veux entendre. Je ne serai pas celui qui te l
le suive ses rêves. Qu'elle échappe à ce fardeau, à cette cage dorée dans laquelle elle se trouvait. Mais comment pouvait-elle ? La
rdre. » Elle murmura,
avait pas l'air heureux. Il était triste, presque désespéré de voir à qu
lui tendit une dernière fois l
outa : « Fais attention, Giuliana. Un pacte, une
, comme si chaque pierre dissimulait un secret. Giuliana se retrouva devant le grand miroir de sa chambre, enfilant la robe qu'elle avait choisie, une robe noi
l de cette soirée semblait être une mise en scène, une cérémonie dont elle é
instant qui passait, elle se sentait plus prisonnière de son propre corps. Elle respirait profondément, essayant de se c
sursauter. Elle se tourna, puis s
était ferme, autoritaire, comme
ostume gris. Il semblait prêt à accueillir le monde entier. Mais Giuliana savait que cet événement, ce mariage, ne
ès les autres. L'air était lourd, saturé des conversations feutrées, des éclats de rire forcés, des souri
incenzo Vitale, le patriarche de la famille, un homme d'une carrure imposante, qui dégageait la même froideur que so
ut rompre. Leonardo la salua d'un léger sourire,
hose dans son regard qui déstabilisa instantanément la jeune femme. Com
même si elle aurait voulu tout laisser tomber. Tout fuir. Mais au lieu de cela,
voix sans émotion. « J'espère que
son regard du sien, sentant le poids de la salle s'abattre sur elle. Elle voulait fuir, se retrou
éressées, sans sincérité. Chaque sourire qu'elle échangeait avec les invités était un masque
voix s'élevant et se noyant dans la musique. C'est alors qu'elle aperçut Noah, qui venait d'entrer discrètement dans la
t. Mais ce soir, il n'y avait pas de mots réconfortants, pas de promesses d'évasion. Il y avait juste
n bas et grave. « Je ne peux pas te regarder.
nsait. Il savait qu'elle était piégée, que ce mariage allait être un fardeau plus lourd que tout. Mais Noah ne comprenait pas, pas tout à fa
ra, à peine audible, avant d
avait plus de place. La soirée avançait, et avec elle, les minutes s'égrenaient, comme une promesse de quelque chose qu'el
lus pénétrant, « ce mariage sera plus qu'
taient déjà égarées ailleurs. La vérité, elle la connaissait.
ns tendues. Mais au fond d'elle, elle savait qu'elle n'y appartenait plus. Le c