Il Patto dei Cuori
1 – Les m
derniers témoins de la grandeur passée de la famille. Ses colonnes grecques, ses arcades gigantesques, tout ici semblait conçu pour écraser, p
rdins luxuriants - mais ce qu'elle représentait. Un héritage de pouvoir, de trahisons et de sacrifices. Elle n'avait jamais demandé à être l
on regard se perdit un instant à travers les vitres qui donnaient sur le jardin i
déroulaient souvent lors des réceptions familiales. Son père avait pris soin de la tenir éloignée de toute act
ulia
sa silhouette coupée net par la lumière du matin. Il n'avait pas changé. Le même regard impassible, la même rigidit
ation, comme toujours. Son regard se posa un instant
mps que nou
névitable. Elle s'attendait déjà à la lourde nouvelle qu'il allait lui annoncer. Depuis quelques jours, les rumeurs
ourner la conversation, mais Alessand
écoutes ma
r était inutile. La résistance n'avait jamais existé dans cette famille. Une résistance, c'était se révolter, et
les bras comme s'il s'apprêtait
es avec Leon
e fils du diable. Un homme qu'elle n'avait jamais choisi, un homme qu'elle haïssait profondément, non pas pour ce qu'il était, mais pour ce qu'il repré
, la chaise tombant lo
de la rage qu'elle n'avait pas laissée sortir d
e personne qui ne comprend pas encore l'ampleur de ce qui se joue. Puis i
s pas le
èrent en elle com
ire familial. » Il prononça « empire » avec un tel détachement que cela lui paraiss
échappatoire, mais aucune n'existait. Elle savait que son père a
son père se radoucit légèrement, mais ce n'était que pour
tion, à fuir ce monde dans lequel elle se sentait emprisonnée. Mais avant qu'ell
ce soir. Tu as int
a poignée de la porte. Un mariage arrangé. Un des
Mais elle détestait chaqu
voiture qui freinait brusquement l'ayant tirée
it lourd, comme un pressentiment. Elle jeta un coup d'œil à l'heure sur son téléphone : 16h34. Le silence de la villa Mariani était
envie de réfléchir à quoi que ce soit. Elle se rendit dans le grand salon, un lieu où elle avait passé la majeure partie de son enfance. Les
sonna comme un coup de marteau d
il se tenait là. Leonardo Vitale, avec son air détaché et ses yeux perçants, comme s'il avait déjà tout anticipé. Il portait un costume parfaitement
e, basse, glissa sur son no
yeux. Ces yeux sombres, froids, qui ne lui avaient jamais inspiré que du mépris. Mais ce jour-là, quelque chose était différent. L'air éta
à l'intérieur, elle bouillonnait. Elle voulait lui crier de quitter cette m
surés, comme s'il occupait chaque espace de la pièce avec une certitude qui l
» La colère la secoua brièvement, e
urire se dessina sur ses lèvres. Un so
Un jour, tu apprendras que certains liens s
un avertissement. Leonardo la provoquait, consciemment, sans même le cacher. Il n'avait pas peur d'elle, et il savait qu'el
ait jamais eu d'autre choix. Le poids de la famille, de l'héritage, de ce maudit pacte entre leurs pères. Elle détourna
» demanda-t-elle d'une voix
ent, comme s'il sa
este de la famille sera là. Tu s
, lourd et chargé de non-dits. Puis, sans un mot de plus, Leonardo
sse à l'angle de la porte, i
out cela, c'est que tu ne me connais même pas. Mais tu apprendras
Mais elle n'eut pas le temps de répondre. Le bruit de la porte se ferma d