Les filles de l'ombre
rfaite immobilité des murs. Sasha avança, les pas résonnant comme des battements de cœur précipités, c
ramener son esprit à des considérations plus simples, plus tangibles : marcher, respirer, ne pas penser. Mais les images gravées dans la
er une silhouette massive. Un bras se tendit, l'a
e attention, murm
ne parlait jamais, qui disparaissait des dortoirs sans explication et q
toi, grogna-t-e
de de trop sur ses yeux rougis. Il savait. Ou il pressentait. Ces types-là, ceux qui viva
passer l'Épreuv
tourna
s ? Ça te
Mais eu
ond, comme pour désigner l'ensemble de l'é
pas leur montrer
les, passa à côté de
re. Mais je n'ai pas l'intention
, son pas parfaitement
s. Juste ça. Les petites brèches où ils peuvent s'insinuer, tirer, déformer, tester
tement, elle tourn
oi tu me
l'air plus dangere
stile. Pas tendre non plus. Juste cette tension étrange, comme une co
l se d
, ne prends jamais le couloir des statues ap
n cœur battait un peu plus vite qu'il ne devrait. Était-ce la magie résiduelle ? L
même retirer ses bottes. Le plafond lui parut immense, comme si le bâti
es, elle vit à nouveau la silhouette
mot qu'elle n'avait jamais entendu, m
yn
e ce nom-là ch
ur de guerre. La lumière blafarde filtrait à travers les rideaux tirés, et pendant quelques secondes, elle crut encore être prisonnière de l'Épreuve,
aucun élève, aucun livre n'avait jamais mentionné ce nom. Elle l'aurait juré. Et pourtant, c'était comme une lu
ambre, son reflet paraissait plus pâle, plus cerné. Il y avait quelque chose dans ses yeux... une
Certains pleins de méfiance, d'autres de curiosité perverse. Mais le plus dangereux, c'était le si
de, fine, les cheveux noirs coupés au ras du crâne, les yeux d'un bleu presque bl
dit-elle d'une voix
sans répondre.
. Officiellement. Officieusement, on dira que je
ement, comme pour lu
s l'air d'aime
orça à ne
e une nouvelle
, mais son regard re
st ce qu'on dit
oisa les bras d
tu dis dans ton sommeil. Parfois, les
frisson d'incompréhension. Sasha resta debout, pétrifiée. E
x sombres, elle surprit une conversation entre deux professeurs.
is si le nom a ressurgi, alors il e
acer toute trace. On lui avait confi
effacer ce qui fa
e c'est elle ?
ce nom ne revient
s qui s'éloigne. Sasha resta fi
erni
caressa son visage, mais rien ne pouvait dissiper l'angoisse
était observée. Par les élèves. Par les professeurs.
rdait l'école, elle crut apercevoir, là-bas entre
revint.
yn
l n'était plus s
t une p
traux lançaient sur les pierres des reflets mouvants, comme des âmes piégées entre les dimensions. Sasha ne ferma pas l'œil. Elle resta
les paroles murmurées entre deux portes, les silences appuyés... tout s'enchaînait avec une logique qu'elle ne maîtrisait plus. Ell
ait pas entendu glisser. Aucun bruit. Juste cette feuille, posée là, tremblant
as fuir ce qui
Elle déchira le papier, mais trop tard : les mots s'éta
se, ce
d Tavas, s'arrêta devant elle en plein cours. Il n'avait jamais daigné la regarder depu
savez-vous pourquoi certaines lignées
s. Elle sentit tous
yeux toujours rivés aux siens. Elles ont été dispersées, dissimulées... parfois même as
Sasha avait compris. Il parlait d'elle. Ce n'était pas
lle-ci était introuvable. Le bureau de direction, v
l'angoisse dans la gorge comme un nœud. Elle tenta même
evraient poser moins de questions quand
e s'él
lle que plus personne n'utilisait depuis l'incendie de l'an dernier. Il n'y dit pas un mot, ne fi
ça ? cracha-t-elle, la voix pl
ine un sourcil
vu ça. La peur de de
rec
sais rie
ombres. Et les tiennes... e
elle fit un b
e loin
rêta là, les
choisir tes alliés avan
e comme il était venu.
végétales, avec le goût amer d'une vérité qui
it un rêve. Ou plu
n'y avait rien. Pas de poursuivants. Seulement des murmures. Des voix chuchotant son nom. Et au c
ette voix, grave e
.. réveil
Et ce soir-là, elle comprit
e début d