Les filles de l'ombre
e et dense, semblait se resserrer autour d'elle, comme pour l'enfermer dans une réalité qu'elle n'était plus en mesure de fuir. Elle pou
lairière. Le loup, quant à lui, resta là, immobile, ses yeux toujours fixés sur Sasha, un regard perçant, presque trop humain, qui ne laissait
voix du loup résonna soudainement dans ses oreilles,
on. Elle savait. Elle savait qu'elle ne pourrait plus jamais revenir en arrière, que tout
sha se figea, son corps réagissant instinctivement à sa présence. Elle pouvait sentir son énergie brute, cette puissance
rendre que la violence n'est pas qu'une option. Elle est un langage, un moyen d'existence. C'est le
it que les règles du monde surnaturel n'étaient pas celles de l'humanité. Elle avait appris, au fil de ses fuites, que la survie se forgeait dans la douleur
ne clarté dans ses yeux, aucune pitié. C'était un regard brut, animal, mais Sasha y perçut aussi quelque chos
uittèrent sa bouche sans qu
te, comme s'il acceptait enfin ce qu'elle venait de dire. Il s'éloigna un peu, ses muscles pu
Et les règles, ici, sont simples : tu obéis o
e fit entendre au loin, brisant le calme de la nuit. Le loup se redressa d'un coup,
quillité n'est qu'un mirage dans ce monde. Ceux qui cherchent la pai
s différents clans, entre les créatures surnaturelles qui s'entretuaient sans relâche. Elle savait qu'elle était sur le poin
nt, ses yeux braqués sur elle. Nous allons à Sai
rait enfin trouver une forme de sécurité. Mais à présent, elle savait que ce refuge était illusoire. Les véritables défis l'attenda
ait le début d'une nouvelle ère pour elle. Une ère où elle apprendrait à vivre parmi des créatures
univers inconnu, Sasha sut une chose : son destin ne se jouait pas seulement sur ses
ret, peut-être, rési
tourbillonnant comme une tempête. Elle était prête, elle le lui avait dit, mais au fond d'elle, un doute persistait. Elle n'était pas prête à t
profondes. Le loup, implacable et silencieux, n'émettait aucun bruit, ses pattes se déplaçant avec une précision meurtrière. Sasha, elle, l
fenêtres étroites semblaient scruter l'extérieur, comme des yeux froids qui n'auraient aucune pitié pour ceux qui s'aventuraient trop près. Sasha sentit un frisson glacé courir le long de son échine. C'éta
loup en s'arrêtant avan
n d'accueillant ici. Rien de chaleureux. Seulement des murs et de
-t-elle, sa voix trahissant une nervosit
me si ses yeux pouvaient sonder
t un terrain de chasse. Une arène où tous les jeux sont permis. Chaque créature a ses propres règles, et tu vas devoir t'adapter rapidem
e cette école n'était pas un endroit comme les autres, mais ce qu'il venait de dire... cel
it de Sasha. À l'intérieur, l'atmosphère était étouffante, presque suffocante. Des rangées de tableaux représentant des créatures surnaturelles, des ancêt
vant une grande porte en bois, ornée de symboles anciens et d'inscriptions qui semblaient changer de forme sous les
garda une dernière fois. Tu devras te montrer à la hauteur. Tout ici est
main sur la porte et la poussa sans effort. Un craqu
e e
mbre. Un grand lit occupait un coin de la pièce, avec des draps noirs comme l'ébène, et des fenêtres hautes
es cheveux longs et noirs, ses yeux aussi sombres que la nuit elle
remplie de sous-entendus. J'espère que tu es prête à pl