Seule survivante
le temps pourrait dissiper. Elle s'éloigna doucement d'Elara, s'approchant de la fenêtre de la cabane pour observer
e tu cherches n'est pas seulement une réponse, Elara. Tu vas réveiller des forces que même les plus anc
de la prêtresse, cherchant à capter toute l'intensité
que chaque pas que tu fais te rapproche de
ait près de la cheminée, l'expression de son visage dure comme la pierre, mais ses yeux restaient tendus, so
nt. "Tu dis que tu es prête à faire face à tout cela. Mais les forêts ne se laiss
e reste ici, à attendre, alors je laisserai la forêt me dévorer de l'intérieur. Peut-être que j'a
se. Une promesse de pouvoir, de savoir. Mais elle prend aussi ce qu'e
air semblait plus froid, plus mordant. La forêt elle-même semblait être en attente, comme un spectre invisible aux frontière
ure qu'elle s'approchait de la porte. "Je dois comprendre. Vous m'av
on épaule, un geste d'une douceur étrange pour quelqu'un d'aussi dur et distant. "Va. Mais sache ceci, Elara : la forêt ne se co
lus longtemps. C'était son propre combat, et il ne pouvait pas intervenir. Il y avait des mom
le, vaste, sombre, imprévisible. Les arbres semblaient se courber vers elle, comme une mer de silhouettes qui chuchotaien
sans plus de réflexion, elle fit un pas en avant, franchissant la lim
t éteints, comme si la forêt avait absorbé tous les sons, les faisant disparaître dans son propre souffle. Les racines
sse fraîche sous ses pieds nus. Autour d'elle, l'obscurité était presque totale, sauf pour les éclats de
. Elle se figea, tendant l'oreille. Mais il n
, leurs troncs pleins de secrets qu'ils n'étaient pas prêts à partager. Chaque souffle qu'elle prenait semblait plus lourd que le précédent.
r le temps, semblaient lui parler directement dans son esprit, chuchotant des mots qu'elle ne comprenait pas entièrement. Parfois, e
mme si elles savaient ce qu'elle était. Chaque bruissement, chaque vibration du sol la poussait plus
s qu'elles semblaient traverser le monde entier, une lumière étrange et phosphorescente flottait. Une lueur vacillante, d'un vert surnat
se, ses muscles se raidissant au fur et à mesure qu'elle se rapprochait de la lumière. Un souffle lourd
paroles décousues, des avertissements, des promesses. "N'entre pas plus loin", lui disait une voix
pas ignorer. Elle n'était pas simplement là par hasard. La forêt l'avait choisie, et maintenant, elle res
'elle touchait une racine qui semblait pulser sous ses doigts. C'était comme si la terre elle-même réagissait à son contact. La lumière vert
t, et une voix, plus forte que toutes les autre
se libérer, s'étirer dans des directions qu'elle n'avait jamais imaginées. Des visions défilèrent devant ses yeux clos, des visions d
bes, comme pour la guider, l'ancrer à cet endroit. Un bourdonnement doux, presque musical, commença
it pas seule. Une silhouette, floue et indistincte, se tenait devant elle, grandiose, une présence imposante et menaçante à la fo
une voix rauque et déformée. "Tu es liée à moi. À nous.
se crispaient autour des racines qui l'avaient enserrée, et elle sentit une douleur lancinante s'emparer de son corps. La lumière s'intensifia
tout s
es racines se retirèrent lentement, et la lumière verte s'éteignit, ne laissant derrière elle que l'ob
ir qui l'avait envahie était maintenant comme une brume qui flottait autour d'elle. La forêt l'avai
réservait, mais elle savait une chose :