L'alpha qui me détestes mon destin
corps s'effondrait dans un tapis de feuilles mortes. J'essayai de me rele
squa la lueu
s devenaient lourdes. La dernière chose que je perçus fut une
le
rut. Une créature d'une pâleur irréelle, aux yeux luminescents
ns mon esprit, indist
bandonnant tout
n fort silence, ponctué unique
e tentes lacérées, des lambeaux de vêtements souillés de sang et un couteau abandonné, encore luisant sous la lueur incertaine des fla
ement l'emballage plastique d'une ration de campeur. L'odeur fétide du sang impré
ifié, puis l'éclair d'une lame lacérant ma chair, déchirant mon épaule, m'arrachant un hurlement animal. La douleur avait déclenché une brève lueur de raison, juste assez pour permet
e de la glacière, ma vision troublée par le choc et la fièvre. L'ampleur de mon carnage m'entourait,
ur apparut da
a en une silhouette féline aux yeux blancs éblouissants, une présence transcendante, imposante et douce à la fois. Une
ni accusateur ni compatissant-il était simplement inébranlable, révélateur
lumière spectrale. Là, au centre, gisait une silhouette recroquevillée, couverte d'une fourrure douce aux reflets dor
nt apaisant. Mes instincts hurlèrent, tiraillés entre la faim et
reints d'intelligence et de reco
ais qui e
éalisation plus effrayante qu
'étais toujours près de la glacière, l
Un aver
e sur la forêt, mais quelque chose en moi avait changé. J
ego blessé gisait quelque part dans ces bois, une partie de moi vou
it ce que j'
meure dans l'oubli, l
J'abandonnai mon destin sur le sol de cette clairière, et courus jusqu'aux frontières du domaine Hexen,
ourrais peut
e savais que la lune n
einture autrefois grise était à présent écaillée, laissant apparaître une structure fatiguée par le temps. La lumière tremblotante de la cuisine projetait des ombres déform
un mot. Mon regard évita le sien. Ses yeux bruns scrutateurs étaient trop perspicaces, trop capables de percer la brume de mes pe
arquée me rappelait trop bien la nuit précédente. Pourtant, ces douleurs étaient insignifiantes face à la tempête qui grondait en moi. Je
avait scellé mon destin. J'étais condamné à suivre une voie dont je ne voulais pas. Je ne
et d'œufs. L'odeur me rappela soudain que mon estomac était vide, mai
e que tu fais ? » demanda-t-elle en repoussant u
ière. « Je reviens vite. J'ai des
ent mon sang. « Dis-moi que ce n'est pas en rapport a
au courant ? Les campeurs avaient dû signaler l'incident. Aislin finirait par tout comprendre. Sans répo
ers Hexen Manor, chaque kilomètre m'entraînant un peu plus vers un jugement inéluctable. Je voulais fuir. Ab
i un instant immobile, noyé dans le dégoût de
voilé d'une touche de reproche. Pourtant, ell
air comme un fouet lorsqu'il apparut dans le sa
canapé, une silhouette féminine était penchée, la
ai Catrina et franchis la pièce d'un pas féroce, happé par l'odeur entêtante de son sang m
rait pas à éliminer Billie. Pour ma sécu
it ? » Ma voix étai
tête, ses yeux
que j'avais
dans ma gorge. « Tu n'es r
. « Comme si j'avais vou
'était bien ré
tourbillonnait en moi. Hier soir, dans ce maudit Moondream, j'avais vu son visage, un appel du destin que j
seule. Je suis un alpha. J'ai besoin d'un partenaire qui puisse se tenir à mes côtés, pas d'un fardeau
perdre avec toi? Une ombre sans valeur, incapable de soutenir un regard? Tu ferais mieux de courir vers la forêt d'où tu vien
, Gavin," intervint Col
je l'agrippai par le col et le tirai à moi. "Je va
lle se recroquevillait, évitant mon regard, ses épaules étroi
Je te rejette, Billie Jesper. Croise mon chemin enc