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L'alpha qui me détestes mon destin

Chapitre 3 3

Nombre de mots : 1761    |    Mis à jour : 01/04/2025

ement du plancher semblait amplifié dans le silence pesant du manoir, et une étrange sensation

r me frappa de plein fouet : un mélange écœurant de métal et de

amoisi, et il tenait un couteau de boucher recourbé dans une main, un crochet dans l'autre. Le corps de l'animal éta

yeux vers moi, un sourire

non ?" lança-t-il en continuant son travail,

er de bloquer l'odeur suffocante. "Je ne me sens pas bien,"

fit légèrement glisser les pansements adhésifs

agaçant." Puis, sans plus s'attarder, il se remit

ts," dit-il après un moment. "La list

ai des gants et des bottes en caoutchouc avant de commencer à trier et emballer les morceaux d

ant que Colt ne brise

oit toi ici et pas Catrin

i-je, bien consciente que Catrina ne levait j

"Ouais. Mais je ne comp

rquo

aujourd'hui." Puis, changeant brusquement de sujet, il demanda : "Comment c

parcourut en repensant à la

n train de les ut

a tête, ses sourcils se

argée de regrets. "Il m'

able. "Il t'a punie juste pour

es mots. "Disons que ce n'était p

x. Il se tourna pour me faire face, son expression sérieuse.

mettre dans un souffle : "Je vou

ien. Juste un silence pesant, chargé d'une tens

aux, et vous les utilisez pour nous espionner. Je suppose qu'un loup ne

moi autre chose qu'une étrangère. Mon sourire, encouragé par ses paroles, s'effaça pourtant légèrement. "

it Colt en retournant à

Malgré sa silhouette élancée, les muscles de ses bras se tendaient et se contractaient sous l'effort. Colt avait ce sourire particulier, mi-espiègle, mi-réfléchi, qui s'accordait parfaitement à ses yeux bleu g

les premières heures du matin. Je savais que le lendemain serait rude : le manoir nécessitait un nettoyage méticuleux, et David veillait à ce que je conserve mes habit

tait à présent un jean et un t-shirt bleu foncé, qui accentuaient sa carrure athlétique. "Hé", dit-il en posant une

se, cherchant une

ée", ajouta-t-il avec

Fini les excursions improvisées. Fini les sorties anodines so

naturelle de pin, flottait encore dans l'air. Instinctivement, je pris une inspiration pro

gèrement la t

ent, de cette acuité olfactive qui ne cessait de croître ? Je craignais qu'il trouve cela ridicule. Peut-ê

ie", répondit-il

rès m'être assurée que le couloir était désert, je filai à la salle de bain pour me rafraîchir. De re

l me f

quoi étais-je capable de faire la différence ? Mon esprit tournait en boucle, incapable de s'apaiser. Les bruits du manoir, d'ordinaire rassurants, résonnaient tro

besoin d

ds effleurèrent le sol froid. Je me dirigeai vers la porte, me convainquant que je ne faisais que chercher un verre d'eau. Pourtant, lorsque j'aperçus le

'ouvris lentement la porte du porche, priant pour

et des feuillages. Une brise tiède caressa ma peau, réveillant des frissons le long de mes bras nus. Mes sens s'aiguisèrent instantanément, et mon regard se tourna vers l'orée d

loin. Seulement sentir l

herbe humide, une certitude m'envahit : cett

ofondément dans la forêt, je n'avais p

répressible de fuir m'avait poussé à m'enfoncer plus avant, loin du manoir Hexen, loin de cette cage dorée. Chaque pas résonnait c

-ce le vent qui caressait les feuillages ou autre chose... quelque chose de vivant ? Un craquement

ttendue surgit dans mon esprit : et si je ne rentrais jamais ? Et si je laissais tout derrière moi ? L'id

vi

me trouver. Mais si je disparaissais avant ? Si je coura

clair : des pas. Lourds. Précis. Pas ceux d'un animal errant,

se perdit dans le néant

nt s'éleva

s'emmêlant dans les racines traîtresses du sous-bois. L'air semblait v

, des ronces s'accrochaient à mes jambes, mais l'adrénaline me poussait en a

e entre deux inspirations paniq

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