Éveil surnaturel
resserrer autour d'elle. Elle tourna la tête lentement vers la table de chevet, où la bague reposait toujours. L'éclat de l'argent semblait plus vif, presque moqueur, comme si l'objet
été trop réel, trop vivant. La voix, l'inconnu... tout
peu de réconfort. Un regard vers l'horloge de la chambre la ramena à la réalité : quatre heur
me, mais la lourdeur de l'atmosphère ne la quittait pas. Elle s'approcha de la fenêtre, mais l'idée de la rouvrir et de regarder à
oucle. Il fallait qu'elle sorte, qu'elle fasse quelque chose pour calmer cette étrange agitatio
ver. Et pourtant, elle savait qu'elle ne pourrait pas fuir plus longtemps. Quelque chose d
, provenant de la cuisine. Léna sursauta, le sang se glacant dans ses veines. Elle n'
et appela Maëlys. Pas de réponse. Elle ré
ait l'aider ? Et pourquoi cet étrange sentiment de ne pas être seule, d'être
ruit plus net, cette fois-ci provenant de l'entrée, la fit s'arrêter sur place. U
vement mesuré. Elle s'approcha lentement de la porte d'entrée et, l
tement pour apercevoir le hall sombre. Son cœur battait à tout rompre alors
en. Pas une omb
ire de chaussures soigneusement posée près du tapis d'entr
e boue, aucune éraflure. Elles étaient neuves. Presque trop neuves pour appartenir à quelqu'
ien. Tout était en train de se brouiller autour d'elle. Qui avait pénétré son appa
un son sourd la fit se retourner à nouveau. Cette fois-c
sque inaudible,
'un ét
'obscurité, était un point de non-retour. Chaque fibre de son être lui criait de s'en aller, de courir, mais quelque
partement. Elle s'immobilisa, retenant sa respiration. La sensation d'être observée était plus oppressante que jamais
ité. La pièce semblait calme, mais une ombre mouvante attira son regard vers le fond
chit ses lèvres. Elle s'avança, une lenteur calculée dans ses mouvements, comme si la peur était un poids qu'elle devait supporte
silhouette dissimulée derrière le comptoir. Elle se figea
le, sa voix plus tremblante
t, une tête se leva de derrière le comptoir. Un homme, les traits familiers, m
t surtout, comment avait-il pu entrer sans qu'elle ne l'entende ? Elle chercha d
t-elle, sa voix plus ferme maintenant,
pièce. Il avait une attitude étrange, comme si chaque geste était mesuré, empr
it-il enfin, sa voix basse, presque un murmure. Mais tu as
inctivement vers la table de chevet, où l'anneau reposait toujours. Cette fois, elle savait que l'
son regard se fixant sur lui
rocha davantage, franchissant l'espace entre eux avec une lenteur calculée, comme s'il pesait
is la bague te lie à nous, à moi... Elle t'a choisie. Ce n'était pas
bague... elle l'avait choisie ? Qu'est-ce que cela signifiait ? Et pourquoi n'avait-elle rien vu v
ur et l'incompréhension se lisant sur son vi
'il voulait garder le silence. Mais au lieu de cela, il se
je n'ai pas eu le choix. Tu sais... il y a des choses dans ce monde que nous ne pouvons p
ns l'abîme de l'inconnu. Elle se sentait piégée, mais quelque chose en elle refusait d'accepter ce
? demanda-t-elle, sa voix prenant un ton plu
ercher les mots, avant de les rouvrir, les
a. Et ta place dans tout ça est bie