Éveil surnaturel
mbres tremblantes sur les façades anciennes. Léna serra son écharpe autour de son cou, frissonnant sous l'air humide de la nuit. Elle avait toujours aimé ces inst
, son souffle se faisant plus court. Les bruits de la ville s'atténuaient derrière elle, ne laissant plus que le son de ses prop
piée ces dernières semaines. À plusieurs reprises, elle avait eu cette sensation étrange, cette impression d'être observée, même en
e inspira profondément et poussa la porte, s'engouffrant dans le hall faiblement éclairé. Ses pas résonnèrent sur le sol carrelé tandis qu'elle
ts de lumière fugaces dans son champ de vision, des frissons qui la parcouraient sans explication. Et puis, il y avait ce rêve
ses inquiétudes d'un rire moqueur. Mais au fond d'elle, elle savait que quelque chose n'allait pas. Ce n'
n sécurité. Elle verrouilla la porte derrière elle, alluma les lumières et se dirigea vers la fenêtre. Dehors
baissa les yeux vers la
illant, une silhouette sombre la fixait.
courir son échine. Elle cligna d
ouette ava
sur la rue vide. L'ombre avait disparu aussi vite qu'elle était apparue, comme un mirage né de son imagination. Pourtant, elle ne
ait à un rythme bien trop rapide. Elle secoua la tête, tentant de chasser l'angoisse qui menaçait de la submerger. Il fallait qu'el
plication rationnelle, mais au fond d'e
ers la salle de bain. Une douche chaude lui ferait du bien. L'eau coula sur sa peau, apaisant un peu l
une étrange sensation l'envahit à nouveau
ans le miroir embué. Son propre regard lui parut étra
œur tambourinant dans sa poitrine. Elle éteignit rapidement l'eau, enroul
artement. Mais quelque chose
orer la peur grandissante qui se tordait en elle. Son regard
uparavant trônait au milieu de la ta
s jaunies. Les mots semblaient danser sous
s destins. Une promesse bri
vre n'était pas à elle. Il n'avait jamais été
voulait lui la
e si une présence invisible s'y attardait encore, tapie dans l'ombre. Son regard restait fi
e que ce n'était qu'une mauvaise blague, un objet oublié par un ancien locataire... mais une
moindre trace anormale. La porte était toujours verrou
e rebord de la table basse, une fine traînée de poussière avait été déplacée, comme si
mac. Elle recula précipitamment, manquant de trébucher contre le
'une main fébrile, hésitant sur la marche à suivre. Appeler Maëlys ? La po
entit alors dans
e serrée. Son sang se
ovenait de
'elle avait l'impression qu'il résonnait dans tout l'appartement. Lorsqu'elle atteigni
til cette fois. Comme un
ion tremblante et pous
des lampadaires de la rue filtrant à travers les rideaux. Tout sembl
t la source du bruit. Puis son
ait ent
e de l'avoir fermé
légèrement les rideaux. Elle s'approcha prudemment et, d
était vide. Seul le s
it à refermer la fenêtre, un
re fragile sur le bois hu
rnée d'un symbole anci
on cœur rater
ait pas
n voulait qu'
ge frisson parcourut son échine au moment où elle referma la paume sur l'anneau, comme si une énergie sourde émanait de l'objet. Elle l'obs
uparavant. Mais une chose était cert
e la fit sursauter. S
, glacé, presque tangible. Comme un
etourna b
bre éta
rompre alors qu'elle tentait de contrôler sa respiration erratique. Elle savait qu'elle ne rêva
ague en ét
able de détacher son regard de l'anneau qu'elle tenait toujours. Devait-elle la jeter ? La gar
in l'avait fait tomber et que quelqu'un l'avait déposée là ? Non... C'était absu
e, mais elle n'avait pas d'autre choix que d'essayer de se reposer. Elle glissa la bague sur sa table de chevet,
t peu à peu, remplacées par une fatigue
rité l'enveloppait, un
L'odeur humide de la terre après la pluie. Et une si
éna
vibrant d'une intensité qui fit f
mme aux traits indistincts, presque irrée
s pas dû pre
, mais aucun son ne
ans le sien, et tout son corps f
coup, elle se ré
out rompre. La sueur
bague semblait briller d'un é