La Compagne Perdue de l'Alpha
ue parole échangée entre eux, s'était imprimé dans son esprit, sans qu'il puisse s'en débarrasser. Le garçon. Ses yeux dorés. Il n'avait pas vu un enfant a
t, plus ancien, qu'il ne voulait pas admettre. Le petit garçon n'était pas normal. Lucian le savait, il le sentait dans chaque fibre de son être. Mais comment était-il lié à Lyra ? Et pourquoi les yeux de
ouvelle, incertaine, déstabilisante. Lucian n'aimait pas ça. Il n'aimait pas avoir des questions sans ré
te silhouette marchait entre les étals, en silence, comme s'il n'était qu'un simple spectateur du monde qui l'entourait. Ses yeux d'or brillaient dans la lumière du matin, un écl
enfant savait qu'il était observé. Et Lucian savait qu'il devait faire quelque chose. Mais la fierté, cette vieille ennemie, l'empêchait d'agir. Il attendait que le garçon fasse le premi
s l'ignorer comme ça. Ce garçon... il était un mystère qu'il n'avait pas encore résolu, et il détestait cette sens
ière tamisée du matin éclairait la scène comme dans un rêve lointain. Le petit garçon marchait sans se presser, ses yeux d'or brillant d'une clar
rge. Au lieu de cela, il observa l'enfant dans un silence lourd, comme si la réponse à ses questions se trouvait dans ces yeux étranges, dorés comme des jo
uses, mais il n'avait jamais ressenti une telle tension en face de quelque chose d'aussi... inexplicable. La fierté, la combativité, tout cela faisait de lui un homme
ant, ni même particulièrement audacieux. Juste une simpl
tu me fixes
rs cette lentille enfantine. Mais il savait que la réponse n'était pas dans le regard du garçon. Non, il la trouvait en lui-même, dans cette inter
» finit-il par dire, sa voix basse
re même plus que ce qu'un enfant de son âge devrait l'être. Ses yeux dorés se posèrent sur Lucian, comme s'il mesurait l'homme devant lui. Lucian se sentit
oudainement. Sa voix était douce, mais ses mots
cela signifiait, mais le simple fait que l'enfant ait mentionné cela le déstabilisa davantage. Il seco
dit-il, plus pour lui-
it. « Tu as peur parce que tu sais ce que tu as fait. Et tu
la direction que prenaient les choses. Mais ce garçon... il savait. Il savait plus que ce
ment, sa voix tremblant légèreme
talons et commença à s'éloigner, comme s'il savait déjà que Lucian n'allait pas le suivre. Mais il laissa derrière lui un
t même qu'il ne franchisse la porte. C'était une sensation inexplicable, une espèce d'alarme silencieuse qui se déclenchait à chaque fois qu'il se trouvait à proximité. Ce n'était pas de la pe
une mélodie innocente. Lyra serra les poings, son regard se durcissant. Il n'avait aucune idée de
ssait trop bien. Elle le scruta, son visage marqué par la froideur et la méfiance, et croisa les bras sur sa poitrine dans un geste protecteur,
dit-elle d'une voix ferme, sans
ssi une pointe de défi. Il n'avait pas changé. Son arrogance était toujours aussi présente, toujours aussi envahissante. I
ine de cette gravité qui, elle le savait, dissimulait souvent un sous-texte
e ses paroles ne trahissait pas une intention plus profonde. Il se permettait de franchir cette limite, d'agir comme si tout cela n'avait pas d
ère sourde s'éveillant en elle, mais il n'était pas là pour l'entendre. Elle le savait, il n'était
it pas de place pour lui dans ce monde qu'elle avait bâti seule, dans ce futur qu'elle avait forgé sans lui. Il n'y avait rien qu'il
une distance qu'il ne pouvait franchir. Cette barrière entre eux était plus grande que n'importe quelle querelle, plus grande que les années qui les séparaient. Il avait toujours cru qu'il pourrait
is avec une lenteur réfléchie. « Je veux simplement m'assurer qu'il est en
t ce qu'il avait fait, tout ce qu'il avait laissé derrière lui, ne parlait pas de sécurité. Cela ne parlait que de trahison, de blessures mal cicatri
nt. « Alors reste loin de lui. Reste loin de
un poison lent, une réflexion amère. Comment avait-elle pu oublier ? Comment avait-elle pu se laisser entraîner dans ce piège une fois de plus ? Elle ne voulait pas se souvenir
e contenues. Il s'avança d'un pas, un geste lent, comme pour tendre la main vers elle, vers le futur, vers ce qu'ils auraient pu être.
le n'avait pas changé, elle. Elle avait appris à se défendre, à protéger ce qui lui appartenait. Et lui... il
éger, » dit-elle d'un ton sec, presque c
aroles, la froideur de ses sentiments, déchirait quelque chose en lui, quelque chose de profondément enfoui. Ses propres sentiments se heurtaient à un mur
intensité qu'elle n'avait pas vue chez lui depuis longtemps. « Tu ne peux pas
certaine manière. Mais il y avait trop de douleur, trop de passé entre eux pour qu'elle puisse accepter ses mots. Trop de trahison. Elle n'était pas prête à r
urs aussi ferme. « Je suis bien plus capable que tu ne le pen
pas le courage de la contredire. Elle avait raison. Peut-être. Mais à cet in
de se tourner, la silhouette de l'Alpha dis
t plus fort. Elle avait repoussé la tempête, mais elle savai