La Compagne Perdue de l'Alpha
on qu'elle ressentait sans même l'expliquer. La ville qui l'avait un jour rejetée, qui l'avait vue fuir, semblait maintenant l'attirer, comme si elle l'appel
n, scrutant chaque recoin comme s'il savait déjà ce qui l'attendait. Il ne parlait pas, mais il était là, et ses yeux, si semblables à ceux de Lucian, por
petit garçon, la main posée sur sa jupe, semblait l'inviter, comme un signe, un appel muet. Elle se sentit att
n'était pas froid. Elle avait quitté cet endroit avec la sensation que tout était en équilibre, et maintenant, c'était
une sensation de malaise la traversant. « D'accord », murmura-t-elle dans sa langue intérieure, « c'est ici que tout va changer. » Mais elle n'ét
s l'escalier, un bruit léger mais soudain. Lyra
s. Lorsqu'il leva les yeux vers elle, elle n'eut aucun doute. C'était Lucian. Le même regard intense qu'e
t, cherchant peut-être à découvrir l'étrange sensation qu'il ressentait à sa présence. Un silen
t maintenant sur le petit garçon qui, silencieux, observait les changements autour de lui. Lucian ne semblait pas compr
t légèrement le regard. « Tu ne
je devrais ressentir. » Puis il se tourna vers le garçon, qui continuait à l'observer sans rien di
rait dû l'être. Elle avait une responsabilité envers lui, envers son héritag
l a... ses yeux », murmura-t-il, l'air distrait, comme s'il avait été frappé par une révélation. I
'il est temps », dit-elle d'une voix plus forte, plus assurée que ce qu'elle ressentait.
à pas lents, se rapprochant de Lucian. Ce dernier s'immobilisa, son regard se durcissant en une fraction de seconde. Puis, avant qu'il ne puisse ré
t d'un simple geste de la main. Il n'avait pas encore parlé, mais
toi. Il n'a pas été façonné par ton rejet », dit-elle froidement, avant de se tourne
ce que son regard signifiait. Puis, sans un mot, il détourna les yeux, une p
froide, sans aucune émotion. Elle ne voulait pas de confrontations, mais elle savait que cela ne
er vers Lyra. « Je ne sais pas ce que tu veux exactement, mais tu ne comprends pas encore. » Il fit une
épondit : « Je ne suis pas là pour
sion. Lyra avait fait son choix. Le petit garçon, toujours immobile à ses
e la même lourdeur que ceux de Lyra, trahirent une profondeur qu'il ne pouvait cacher. Un
, unis par un lien que même Lucian ne pourrait jamais
e si quelque chose, ou plutôt quelqu'un, venait d'entrer dans son espace. Il tourna la tête brusquement, ses yeux scrutant la rue bondée, mais il n'y avait rien de visible
ssée il y avait trop d'années, et depuis, la guerre contre son propre passé avait pris une place plus importante que tout le reste. Pourtant, cette impre
it pas entendue depuis des années. Son cœur s'arrêta un instant. Lyra. Il n'eut
différente. Son visage avait changé, mais ses yeux, toujours aussi perçants, restaient les mêmes. Elle était de retour. Ses mains tremblèrent légèrement, mais il refusa de se laiss
ntre. Ni lui, ni elle. Et pourtant, il sentait que tout allait changer. Les souvenirs de leur passé resurgirent instant
la confronter ici, pas dans cet endroit, pas à ce moment-là. Il savait que son retour m
as distraire. Elle n'était pas là pour ressasser le passé. La ville était un endroit dangereux pour elle, mais c'était aussi le seul endroit où
as tout à fait. Il était son héritage, mais il portait également en lui un fardeau qu'elle ne pouvait expliquer. Un fardeau qu'elle avait juré de protéger
e Lucian la cherchait. Il n'était pas du genre à oublier aussi facilement. S'il l'avait sentie, il la chercherait, il viendrait. Elle avait fait son choix en revenant ici, ell
lière. Elle n'eut pas besoin de la voir pleinement pour comprendre. C'était lui. Lucian. Il se tenait là, quelques mètres devant elle,
poids de la colère. Ce n'était pas un affrontement. C'était un simple constat : Lucian, l'Alpha qui l'avait rejetée, était toujours là, toujours présent, mais quelque chose en lui avait c
cian, mais d'une manière différente, comme s'il reconnaissait quelque chose que Lyra ignorait. Elle serra les dents, son esprit vacillant ent
en avant, mais elle le coupa d'un simple geste de la main. Elle n'était pas prête à entendre ses exc
le, sa voix glaciale, mais ferme. Elle ne l'a
regarda encore, mais il n'osa pas s'approcher davantage. « Tu es de retour pou
e suis ici pour ce que tu as brisé, pour ce que tu as fait. » Elle marqua une pause, et ses yeux se posèrent sur le
Il est comme toi », dit-il, un éclat de compré
ton soudainement plus menaçant. « Tu ne comp
ue, ses pensées tournant en spirale autour de ses questions sans réponses. Mais une chose était sûre : Lyra était de