Rejetée par les siens
gée, le regard tourné vers les profondeurs de la forêt où Kael avait disparu. Une partie d'elle voulait le suivre, braver l'inte
tements de son cœur encore marqués par l'étrange inte
Nyssa qui l'attendait, assise sur le rebord de
ra Elara en refermant
hocha
ssement, pr
Meute de
en penchant légèrement la t
frisson lui pa
ose que la guerre
itait à parler, puis elle se leva, s'approc
le, Elara. Elle cache toujour
a la pièce, laissant Elara seule avec un
nt sous les tensions grand
-
nt l'aube, laissant Raeden chargé de la sécurité du territoire. Personne ne savait exactement o
es. L'absence de Kael, l'inquiétude silencieuse qui se lisait dans chaque mouvement des guerriers, et surtout,
taient plus durs, les épreuves plus exigeantes. Elle tombait,
ffondra sur un banc de pierre, à
aujourd'hui, décl
ment la tête, inc
s bon, c'
la première fois qu'il prononçait une
ton plus grave. Tant que tu n'auras pas trou
à protester, mais il n'attend
opre c
ps dans son esprit alors qu'
dominait à nouveau le ciel, qu'elle comp
ntra sur son entraînement, repoussant ses limites, et malgré la fatigue qui la gagnait, elle persévérait. Elle comprenait peu à peu que la clé de son avenir au sein de la
'au début, il était clair qu'elle n'avait pas encore gagné leur confiance. Elle n'était toujours pas l'une des leurs, et la différ
e. Il la fixa un instant, et bien qu'il ne parlât pas, il y avait quelque chose dans son regard, quelque chose
înais d'une façon... plus inten
gardant la tête baissée,
choix, répondit-e
visage impassible, puis il tourna lentement les talons. Avant de dis
e permettra de combler ce vide e
et. Elle resta là, immobile, observant son dép
nêtres ouvertes de sa chambre. Elara s'assit près de la fenêtre, regardant les premières ét
ait pas la moindre idée. Les soupçons qu'elle avait eus au sujet de la guerre grandissante entre les meutes se confirmaient,
ances orangées, un messager arriva précipitamment au bastion. Son visage étai
haletant. Il y
t, ses yeux se durcissant immédiatement. Il tourna brièvement son regard vers El
anda-t-il d'une
près du Mont des Échos
vers son consei
donna-t-il. Nous pa
xiété l'envahir, se rendit à l'évidence : elle n'avait pas le choix. Si la guerre était sur le point de commencer, elle d
attendait, déjà monté sur son destrier. Il ne lui adressa pas un mot, mais l'instant o
l à son tour, se p
e moi, lui dit
ant derrière eux dans un silence lourd. Le vent glissait sur leur peau, porteur
ple incident. Il y avait quelque chose de bien plus grand qui se dessinait dans l'ombre. Et cette foi
qui s'emparait peu à peu de chacun des membres de la meute. Elara, concentrée sur le chemin, sentait la lourdeur de l'atmosphère s'alourdir à chaque fou
Ombre. Ce lieu, si souvent calme, si paisible, était désormais la scène d'affrontements violents et de complots murmurés dans l'obscurité
ait pas à une simple bataille physique. Il y avait des enjeux bien plus profonds, des secrets enfouis qui risquaient de tout bouleverser. Elle en était convaincue. La guerre qui s'anno
les traces de l'attaque étaient visibles : des arbres brisés, des marques de griffes profondes sur les troncs, des signes de l
urmures du vent, cherchant à déceler la présence de l'ennemi. Ses guerriers s'arrêtèrent é
lme mais autoritaire, va en reco
es ombres des arbres, silencieux comme une ombre elle-même. Le groupe resta l
lque chose ne tournait pas rond. L'attaque à la frontière était trop calculée, trop précise. Ce
ndèrent un instant vers la nuit précédente, vers ce hurlement lointain, et la sensation étrange qui l'avait envahie. Peu
, le visage sombre, les
t-il d'une voix bas
comme un coup de tonnerre, brisant le si
, ses yeux se durcissant im
e, les armes à la main, prêts à riposter. Elara n'eut pas le temps de réfléchir. Son inst
agnes, des formes furtives et menaçantes. Des membres de la Meute de l'Ombre, probablement, venus pour
hirant l'air, mêlés à l'éclat des armes qui s'entrechoquaient. Elara, perdue dans la mêlée, se battait avec une intensité qu'elle n'avait j
semblait pas se soucier de l'issue du combat, comme s'il se battait contre plus que des ennemis physiques. Elara sent
ur. Un cri qui ne venait pas des guerriers, mais de l'une des montagnes elles-mêmes. Un cri effrayant, déchirant, presque surn
inistre était à l'œuvre, quelque chose que même les meutes ne pouvaient comprendre. Un mal ancien se réveillait,