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Rejetée par les siens

Rejetée par les siens

Auteur: Daniel B
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Chapitre 1 01

Nombre de mots : 1920    |    Mis à jour : 21/03/2025

res. La nuit étendait son voile ténébreux sur la vallée, et seules les silhouettes silencieuses des guerriers patrouillant à la lisière de la forêt troublaient l'immobilité lugub

pour sa résistance. Des générations d'Alpha s'y étaient succédé, consolidant le pouvoir de leur lignée par le sang et la

oté parmi les rangs des loups résonnant dans ses oreilles comme un jugement silencieux. Elle n'avait pas besoin d'entendre les mo

nce indomptable qui imposait le respect et la crainte en un seul regard. Ses traits durs et sévères étaient marqués par les épreuves, et l'intensité glaciale de ses

défiait les lois naturelles de leur espèce. Toute son enfance avait été marquée par cette stigmatisation, par les regards chargés de pitié ou de mépris, par les murmures étouffés chaque fois qu'elle passait. Son père, Thorin, n'avait

eptation. Mais au fond d'elle, une flamme vacillante refusait de s'éteindre. Un instinct primitif, une

n contrat scellé par le sang et les nécessités politiques. Son expression ne trahit aucun sentiment, si ce n'est une indifférence calculée. Puis, il se détourna sa

it fut plus glaçant que

es regards lourds de jugements, elle pouvait enfin respirer, mais l'air n'en était pas moins étouffant. L'endroit lui était étranger, tout comme l'étaient les pierres f

était marqué par la rigueur et la discipline. La chambre n'avait rien d'un sanctuaire pour une nouvelle épouse. C'était un espace fonctionnel, impersonnel, pres

a

jour vibré, s'était embrasé. Rien dans son attitude ne laissait supposer qu'il puisse éprouver autre chose que du mépris ou de la froide obligation envers

cette solitude forcée réveillait en elle une blessure qu'elle avait tenté d'ensevelir. Depuis son enfance, elle avait appris à exister en marge des autres, à accepter le fait qu'elle ne serait jamais com

considérer la Meute des O

able, lui rappelant chaque jour son inutilité. Quand l'opportunité s'était présentée, il n'avait pas hésité à la céder comm

edressa légèrement la tête, tendant l'oreille. Des pas mesurés, puissants, e

instant. Puis, après un silence prolon

a

la voir, à lui parler, mais il s'était arrêté. Pourquoi ? Avait-il hésité ? Était-ce de la

évaporer dans l'obscurité. Mais pour aller où ? Aucune meute ne l'accepterait, pas plus celle d

même dans le sommeil, elle sentit le poids d'un regard invisible posé sur

es pâles sur la pierre froide du sol. Le silence, oppressant durant la nuit, semblait plus pesant encore dans la lumière

sion, un mauvais tour de son esprit torturé. Mais la réalité s'imposa à elle avec une b

bruit sourd de bottes frappant les dalles. La vie du bastion reprenait son cours, indifférente à sa prése

avait été laissé pour cette nouvelle journée, aucune servante pour l'aider à s'intégrer à son nouvel environneme

ver. Son corps était tendu, imprégné d'une fatigue qui n'avait rien à

, son reflet lui renvoya une image qu'elle ne reconnut pas tout de suite. Son visage était pâle, marqué par les tourments des jours précédents. Ses yeux sombres, d'o

ourna le

e enfila la robe simple qu'elle portait

oin du tumulte qu'elle avait perçu quelques instants auparavan

tuel d'accueil ne semblait prévu pour celle qui était pourtant censée devenir la compagne de l

ongeait les murs de pierre brute. L'architecture du bastion était différente de celle qu'elle avait connue

le approchait du rez-de-chaussée. L'odeur du bois brûlé et de la terre humide emplissait l'a

'interrompirent presque aussitôt. Des dizaines de paires d'yeux se tournèrent v

en qu'elle sente chaque muscle de son corp

s coupés courts et des yeux d'un vert sombre, perçants et calculateurs. Il ne portait

i, la fameuse é

s elle portait en elle une poin

et homme n'était pas un simple guerrier. Il dégageait une présence tr

t-elle enfin, sa voix maîtri

èvres de l'inconnu, comme

Le secon

e second chez les loups. Un Alpha pouvait être redoutable, mais c'était souvent son

nant, comme si sa présence à elle n'ét

nsation étrange l'envahit. Comme si ce matin marquait le début d'un nouveau co

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