Rejetée par les siens
emprisonner le moindre écho de leurs pas. L'air était plus frais ici, chargé d'une aura de tension latente, comme si c
se face à l'Alpha de la Meute des Cendres. Kael n'était pas un homme que l'on pouvait impressionner par de vaines protestations ou de la résignati
res sombres. Il n'échangea pas un regard avec elle, se contentant
profondément a
litaire. Une large table en bois massif occupait le centre de la salle, encombrée de cartes, de documents et d'objets métalliques dont elle ne pouvait discer
être dont les rideaux avaient ét
na pas immédiatement la tête vers elle, comme s'il pesait encore la nécessité de lui accorder son attention. Puis, en
rd, refusant d'être la première à c
r dire d'une voix calme, dénué
n'avait pas trouvé le sommeil ? Qu'elle se sentait comme une étra
on de rester enfermée, r
nt calculé et empreint d'une autorité naturelle qui ne nécessitait aucun artifice. Lorsqu'il s'arrêta devant elle, elle dut lutt
ucune contestation. Mais ne t'y trompe pas, Elara. Ce titre ne t'octroie n
rien d'autre qu'un pion dans un jeu
e sans détour, sa voix maîtrisée ma
egré de défiance qu'elle osait lui opposer. Puis,
dépendr
fin à cette confron
que j'attends de toi ic
Il ne cherchait ni à la comprendre, ni à instaurer un
être prête à endosser ce rôle doci
le à son rôle, ne la ménagea pas. Il ne s'adressait à elle ni avec mépris ni avec bienveilla
ne autorité absolue et distante, ici, la hiérarchie reposait sur une discipline stricte et une implication constante de Kael dan
qu'ils parcouraient l'enceinte principale du bastion. Il ne s'agit pas d'
n passe-droit. Elle n'était pas une intruse tolérée par obli
, non pour le confort. Chaque pièce semblait avoir une utilité précise : forge, salle d'e
d'œil furtif, d'autres la détaillaient plus longuement, jaugeant son allure, son port de tête. Qu
lança-t-il en remarquant son malaise. Ils ont
rra les
ient comme un
pas, mais il ne dém
t de voir ce q
était de prouver qu'elle valait plus que son absence de lien avec sa louve. Mais
i montrant les lieux, l'initiant aux règles strictes qui régissaient la meute, lui imp
ible. Mais elle n'é
erait jamais d'
dominant une vaste cour où s'entraînaient plusieurs guerriers. Elle les observa en
de ce chaos o
t rigoureux. Son corps était marqué de cicatrices, vestiges de batailles anciennes, mais loin d
e déconcertante, chaque geste exécuté avec une maîtrise froide. Ses c
lui asséner un coup qui l'envoya rouler au sol. Les deux autres tentèrent de l'encercler, mais il se glissa entre
ne force d
bserver. Ce n'était pas seulement de la puissance brute. C
qu'elle n'a
onnant, n'
dant cette voix douce m
t un visage aux traits fins, et ses yeux dorés brillaient d'une intelligence vive. Contrairement aux autres loups
ésenta-t-elle en incli
ta avant d
El
rit Nyssa. Tou
mains sur la rambarde, observa
sa façon de montrer qu'il est digne de mener cette
le poids de
nsée prouver, moi ? de
avant de répondre, un l
orce ne réside pas l
elle s'éloigna, la laissa
her à l'aube pour l'entraîner sans relâche. Les épreuves physiques la laissaient brisée, ses muscles h
algré ses efforts, elle ne pouvait égaler la vitesse et la force brute des l
ent avec la même indifférence distante, comme s'ils attendaient encore
rsqu'il le faisait, c'était avec cette neutralité inflexible qui lui donnait l'impression d'être une i
tement, était la plus
bastion était plongé dans l'obscurité, mais la lumière de la lune révélait les silhouettes de
s. Un frisson lui parcourut l'échine. Dans son ancienne meute, elle évitait de s'aventurer trop lo
i, elle n'avai
rre humide, écoutant le silence ponctué de bruits furtifs. Un craquement derr
te se détach
a
Ses cheveux noirs étaient en bataille, comme s'il venait à peine de sortir d'u
ici seule, dit-il d'une v
tint son
pas la forêt,
souple et contrôlé, comme un fauve rôdant autour de sa proie. Lorsqu'il fut asse
forêt que tu devra
udible, mais il résonna en
averti
ment retentit au loin, brisant le silence
traits se durcire
tion, ordonna-t
urité, laissant Elara seule
portait en lui un
-être pas aussi loin q