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Le mariage imposé

Chapitre 2 Chapitre 2

Nombre de mots : 2158    |    Mis à jour : 15/03/2025

pit

pprêtait à se refermer. La voix tremblante de sa mère au bout du fil, lourde de désespoir, lui a transmis une nouvelle qui

xpliqué, la voix brisée, que la banque, ainsi que d'autres institutions, avaient décidé de passer à l'action, et que le temps press

murmuré à travers le combiné

'autre choix... » La réponse de sa mè

vait seule face à la brutalité d'une réalité qu'elle ne pouvait ignorer. Chaque pulsation

tit matin, le doute s'est transformé en une détermination farouche. Elle devait t

vait imaginer pour gagner du temps. Mais les responsables, froids et implacables, ne laissaient transparaître aucune empathie. « Madame, nous avons des pro

par un, les réponses ont été les mêmes : refus poli, regards fuyants, et cette impression persistante qu'elle essayait d'extraire

un document qui pourrait lui offrir une porte de sortie. Mais chaque tentative se soldait par une déception amère. La ré

e ? » se répétait-elle, la v

esque chirurgicale de ses mots, l'assurance qui émanait de lui, contrastant avec la fragilité de sa situation. Ce contrat, cet accord qui semblait n'être qu'une

r l'indifférence. Elle s'était rebellée contre l'idée, en effet, comme si accepter signifiait trahir tout ce qu'elle avait toujours cru défendre

ative pour imaginer un futur différent se heurtait à l'immuabilité de la situation. La maison familiale, refuge de souvenirs heureux et de labeurs incessants, risquait

férent. C'est comme si le destin avait décidé de nous trahir. » Ce souvenir, douloureux mais sincère, fit vibrer en elle une force qu'elle ne soupçon

n souffle incertain, « et si je de

Peut-être, pensa-t-elle, que ce pacte, aussi calculé et dépourvu d'émotions qu'il fût présenté, offrait une bouée de sauvetage. La proposition était d'une simplicité déconcertante :

ait rare et où la dignité se payait au prix de compromis déchirants. Elle se sentait piégée, entourée d'obstacles insurm

ns ne comptaient pas dans des moments de désespoir. La fierté, cette compagne

cision n'était pas sans conséquences, mais elle n'avait plus le luxe de choisir entre la survie et l'honneur. Le marché était

atifs, mais des pensées, des interrogations, et la crainte viscérale de perdre tout ce qui lui était cher. « Six mois... » écr

ut le même effet. « Lina, on ne peut pas tout mise

plus assuré qu'elle ne se sentait réellement. « Ce contrat, c'est notre ultim

faite de cris étouffés et de regards suppliants, témoignait de la lutte intérieure qui déchirait l

me minime. Mais à chaque tentative, l'issue restait la même. Le refus, le silence, l'indifférence d'un monde qui ne faisait qu'accroître leur sentiment d'abandon. Dans

mariage contre nature, d'une alliance conclue dans le désespoir, lui apparaissait sous un jour presque cynique. Mais il y a

intérieurement, la résignation s'insinuant peu

La proposition semblait se répéter inlassablement dans son esprit, offrant une échappatoire, même si elle signifiait s'ouvrir à u

conjugés pour forger en elle une détermination farouche. Elle savait que le chemin serait semé d'embûches, que chaque pas la rapprocherait d'un compromis avec elle-même q

ais ferme lorsqu'elle décrocha le télépho

ours du destin. Puis, la voix de Gabriel, toujours aussi posée et inébran

'abandon de ses idéaux, une nouvelle réalité s'ouvrait devant elle. Elle se voyait déjà confrontée aux regards inquisiteurs, aux murmures de

l'autre, la chaleur, presque insidieuse, d'un espoir timide qui naissait au cœur du désespoir. Lina se surprit à rêver d'un futur où ce contrat pourrait se transf

iants de ceux qu'elle aimait. Chaque souvenir la ramenait à la réalité implacable de sa situation, et la poussait à accepter ce pacte malgré les réticences initia

répétait-elle en silence, « c'est un com

instant, n'était qu'un moyen de subsistance. Pourtant, elle espérait secrètement que dans les rouages implacab

on, ce choix était devenu pour elle le symbole d'une lutte plus vaste, celle de la survie face à un monde qui semblait ne laisser aucun

n de Gabriel, elle n'avalait pas seulement un contrat ; elle acceptait une part de son avenir, avec ses incertitudes et ses promesses tacites. Dans cette union f

ferma les yeux, inspirant profondément, et se jura de lutter pour chaque battement de cœur, pour chaque sourire retrouvé. Car même dans les circonstances les plus dé

aussi improbable qu'elle fût, serait le prélude à une renaissance. Et tandis que le destin semblait sceller son sort avec la rigueur d'un contrat,

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