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Le mariage imposé

Chapitre 4 Chapitre 4

Nombre de mots : 2195    |    Mis à jour : 15/03/2025

pit

décidé de prendre le contrôle de la situation, et il le faisait avec une assurance implacable. Son ton, froid et déterminé, imposait une autorité qu

onvaincu, retiendra toute votre attention. » Sa voix, bien que calme, vibrait d'une intensité presq

és sur la multitude de visages, elle voyait dans chaque flash un reflet de sa propre angoisse. Les question

ussitôt : « Qu'est-ce qui vous a poussés à conclure un tel accord ?

s, mais aussi face à l'implacable regard de Gabriel qui balayait la salle d'un œil de fer. Avant qu'elle ne p

orsqu'ils s'imposent, ne sauraient être jugés par des questions aussi simplistes. Je vous d

ppelait encore, quelques instants plus tôt, la lourdeur de son engagement et la crainte que cette façade publique ne la réduise à un simple objet d'échange. Maint

côté émotionnel du geste : « Madame Blackwell, avez-vous vraiment accepté

le souffle court, incapable de formuler une réponse. Dans ce moment de vulnérabili

t de notre engagement. La décision a été mûrement réfléchie et prise pour des raisons qui me regardent, ainsi

sité de rester discrète et de laisser parler l'ordre des choses. Les journalistes, bien que

riel. Une voix intérieure lui soufflait que, malgré la froideur apparente de l'annonce, il y avait en lui une force capable de

ackwell, comment ce contrat va réelleme

expliquer la pression qui pesait sur elle, le désarroi que lui inspirait cette situation imposée, mai

ulation à ce sujet ne ferait que nuire à la compréhension de la réalité qui nous

a de recueillir ses esprits tandis que les questions, bien que toujours présentes

vec lui. « Je ne sais pas si je tiendrai le coup, » murmura-t-elle,

lus forte que tu ne le crois, » répondit-il avec un calme qui trahissait une compréhension intime de ses doutes. « Reste c

nouvelée, lança : « Monsieur Blackwell, comment réagissez-vous face aux critique

écédent, et le regard de Gabriel se durcit immé

prend pas en compte la réalité des sacrifices consentis est vaine. Il n'est pas question ici de

ion indomptable. Pour Lina, ces paroles étaient à la fois une bénédiction et une malédiction. Elle comprenait la

a, comme si le temps lui-même s'était arrêté pour contempler la scène. La tension s'enroulait autour d'elle, chaq

: « Madame Blackwell, pensez-vous qu'il soit possible, au fil du temps, que c

! » Sa voix claqua comme un glas, imposant le silence de manière définitive. Le regard perçant qu'il

t la colère de devoir subir un tel interrogatoire public. La confrontation avec ces questions intrusives l'ava

t désormais respectueux, sinon soumis, à cette autorité froide et inébranlable. Les derniers flashs des appareils photo et les derniers ch

le : l'angoisse, la colère, mais aussi, dans un recoin de son esprit, l'espoir ténu d'un changement. Elle ne savait pas comment ou quand, mais quelque part, elle espérait

contre toute intrusion. Alors qu'il s'approchait d'elle, dans le secret d'un

pèse, et je ne prétends pas que ce n'est pas difficile pou

Je ne savais pas que cela deviendrait aussi... intense

nséquences. Tu as accepté ce contrat pour protéger ta famille. Tu n'as pas à répondre aux

contraint soit-il. Pour Lina, la journée avait été une épreuve, un examen brutal de sa résilience face aux exigences du monde extérieur. Mais q

eu. Le sentiment d'abandon et d'exposition persistait en elle, mais il se mêlait désormais à la certitude que, malgré tout, elle ne serait pas seule. L'image de Gabriel, impassible

chaque regard insistant, et sentit en elle la douleur d'une exposition forcée. Pourtant, cette douleur était aussi le signe d'une vérité qu'elle avait trop longtemps enfouie :

re fragile, une étincelle capable de transformer ce qui paraissait être un simple accord en quelque chose de plus authentique. Dans le silence

froideur de ses réponses, et la détermination avec laquelle il avait balayé toute tentative d'intimité, avaient laissé une marque indélébile dans l'espri

, « et nous trouverons un moyen de faire de cet arrangement non pas une contrainte, m

our Lina, ils étaient à la fois une promesse et un défi. Un défi de surmonter la peur du jugement, de transformer l'obligation en un

désormais indissociable d'elle. Pourtant, au cœur de cette épreuve, une conviction s'était enracinée : celle de ne jamais laisser le regard des autres définir sa propre valeur. Malgré la froideur des questions et

ances qui échappaient à leur contrôle, s'apprêtaient à affronter ensemble un avenir où chaque regard, chaque question, serait le prélude à une lutte pour la dignité et l'espoir. La scène s

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