Un cœur, deux prétendants
banquette. Lars, implacable, appuya sur le bouton pour déverrouiller les portières. Il sortit de la
alourdir autour de moi. Nous nous trouvions maintenant dans un quartier plus calme, les rues désertes, avec des bâtiments modernes qui semblaient tout droit sortis d'un film noir. L'écla
e ruelle. Il frappa trois fois d'un rythme régulier, puis attendit.
rement. Il avait l'air d'un garde du corps, sa silhouette massive et ses bras tatoués en témoignaient. I
it-il d'une
moi, et je pouvais sentir son regard brûlant sur ma nuque. Elle savait que je n'
ait l'espace encore plus oppressant. Des murs nus, des meubles modernes, une grande table ovale au centre, et plusie
t, des cheveux noirs coupés court et un costume impeccable. Il m'observa, puis sourit d
na, dit-il d'une voix calme,
'allumer un cigare. La fumée s'éleva dans l'air, créant une brume fl
r. Je m'exécutai, jetant un dernier coup d'œil vers Letya, qui m'observait toujours de ses yeux perçants, mais cette fois, il y avait quelque chose de plus
it l'homme au cigare, que
ma tête, les doutes, les appréhensions, mais je savais aussi que je
ent, répondis-je, la voix pl
ars se leva et se tourna vers moi, se
la meilleu
fée de fumée et laissa planer le s
va y remédier,
ans lequel je m'étais glissée sans vraiment le comprendre, de ce qu'ils a
orta un dossier en cuir et le posa devant moi, comme si c'était ma décision. Je
ouveau, un sourire mys
re commenc
cet endroit froid et sans âme. Mes doigts frémirent un instant, hésitant à toucher ce qui semblait représenter un tournant irréve
on qui m'attendait. Ten, toujours silencieux, n'avait pas quitté sa position, mais je pouvais voir la lueur dans ses yeux. Un
que mouvement, observant de près mes réactions. J'avais l'impression qu'il attendait que je me dévoile, que je
ursuivit-il. Tu veux savoir ce qu'
is l'impression que chaque réponse me rapprochait un peu plus d'un abîme dont je ne pourrais pas s
pour être un simple assemblage de papiers. Lorsque je l'ouvris enfin, une vague de documents me sauta aux yeux, mais i
entre deux hommes, deux facettes d'un monde inconnu, était bien plus complexe. L'engagement que l'on attendait de moi allait bien au-delà de ce que
disait de ne pas m'arrêter, de ne pas flancher. Cette voix m'avait
plus calme que je ne l'aurais cru. Mais je veux savoir
dans toute la pièce. Il s'avança alors vers moi, son visage à quelques c
uissante, impitoyable, prête à tout pour ses propres intérêts... Tu vas apprendre à jouer avec les règles du pouvoi
un, les hommes sortirent de la pièce, me laissant seule face à cette réalité qu'il me fallait
attendait de moi une réponse bien plus profonde que
he arrière. Si je voulais vraiment en savoir plus, si je voulais vraiment comprendre ce que ce monde voulait de moi, i
d n'était plus aussi distant. Ils savaient que
n, ma voix plus ferme qu
ouvait ma réponse. Mais je savais qu'à partir de ce moment-là, tout changerait. Mon destin était désormais l
que j'avais accepté, une nouvelle ère s'ouvrait à moi. Un monde où l'amour, le pouvoi
rête pour ce qui allait suivre. Mais