Un cœur, deux prétendants
dans l'air, comme une brume épaisse, imprégnant chaque recoin de la pièce. Je n'arrivais pas à les chasser. Chaque mot, chaque geste, semblait chargé de si
, dans ce monde que je ne comprenais pas. Tout autour de moi, les objets étaient trop parfaits, trop bien placés, comme dans un décor de théâtre. Rien ne semblait naturel. Pas même la
notes manuscrites, de schémas et de photos. Des visages, des lieux, des événements... tout était lié d'une manière ou d'une autre. Je plissai les yeux, tentant de déchiff
éhension m'envahissant. Ten entra dans la pièce, seul cette fois. Il se dirigea vers moi sans un mot, son regard
t-il finalement, sa voix presque douc
e j'aurais peur ? Bien sûr que j'avais peur, mais à quoi cela me servirait-il de le lui dire ? Je n'avais
mes mots sortant plus acérés que je ne l'avais voulu. Peut-être que
qui ne parvenait pas à réchauffer
prendre. Mais tu n'es pas seule dans ce jeu. Nous
invisible pour moi. La pièce était plongée dans l'ombre, et le peu de lumière qui perçait à traver
retour en arrière. Le monde que tu vois ici est réel, aussi réel que celui dont tu viens. Mais il est d
mots résonnaient comme une épée suspendue au-dessus de ma tête. Choisir. Mais choisir quoi,
son regard sombre
nt... ça a été écrit bien avant ton arrivée ici. Tu fais partie d'un jeu bien plu
ser entre ses mots. Un jeu. C'était ainsi qu'il me voyait ? Comme une simple pièce dans un plan qu'il a
avait raison sur un point, pourtant : je ne comprenais pas encore tout. Mais je savais une chose, mainte
ttendaient. Et je ne savais plus si je devais leur faire face, ou si je devais fuir avant qu'il ne soit trop tard. Mais fuir... Cela m'
tmosphère était lourde, presque palpable, comme si l'air lui-même attendait quelque chose. Moi, je n'attendais plus rien. Ou peut-être que si. J
ais aucune idée ? Chaque partie de mon corps me criait de fuir, mais quelque chose en moi résistait, comme si, au fond, je savais que ce monde était dev
la voix plus faible que je ne l'aurais v
je ne pose la question. Mais il choisit de ne pas répondre tout de suite. Il se détourna et s'avança lentement vers moi, sa présence envahissant la pièce.
u ne vois pas encore. Et parce que ce mo
re que j'aurais ressenti quelque chose de plus. Mais je ne ressentais que le vide, l'absence de tout repère. Et pourtant, en dépit de ma
on naissait entre nous, comme une corde invisible tirant lentement sur mon âme, la forçant à se tendre vers lui. Je lu
. Ce jeu a déjà commencé, et il ne fait que s'intensifier. Nous avons tous
e n'étais pas encore prête à accepter. Ce « pouvoir » dont il parlait... C'était un pouvoir que j'ignorais. Mais je
la voix presque brisée. O
estion elle-même le fascinait. Il s'éloigna de moi, ses pas rés
pera peut-être encore longtemps. Mais il est lié à toi, comme nous tous.
ussi mal à l'aise. Je me retrouvais à essayer de décoder des morceaux de vérité qui m'étaient jetés, sans logique apparente. Une
rs moi, cette fois son reg
t. Mais tu apprendras. Parce que tout ce que tu vois ici, tout ce qui se passe
? Il n'y avait plus de retour en arrière. Mais quel était le prix à paye
... Et en même temps, l'effroi que tout cela me procurait. Tout ce que je croyais connaître se fracturait, s'ef
it certaine : je n