Un cœur, deux prétendants
encore que tout ce que j'avais ressenti jusque-là. L'air semblait plus épais, comme si chaque mot, chaque mouvement, était désormais mesur
e qui venait de se passer n'était qu'un simple chapitre de leur histoire. J'avais l'impression d'être une s
pour lui-même que pour nous. Tu vas
vais avec une certitude glaciale, c'est que ma vie ne serait plus jamais la même. Ce contrat
nce totale de chaleur humaine. Tout ici semblait fonctionnel, efficace, froidem
issant une pointe d'incertitude malgré mes
rs cette distance, cette barrière invisible qu'il m'était impossible de franchir. Il savait exactement ce qu'il voulait, ce qu'il attendait de moi. Ma
réparer, Davina. Apprendre à j
e moi, sans un mot, et posa une main sur mon épaule. Ce geste était presque un avertissement, mai
, murmura-t-il, pre
sentiment de confusion m'envahit. Je ne savais pas à quoi m'attendre, ni même si je pouvais leur faire confiance. Mais ce que je s
ole, rompant le silenc
temps de
ns un coin de la pièce, et j'eus un moment d'hésitation avant de le suivre. J'avais peur de ce qui m'attenda
taient décorés de photographies en noir et blanc, des visages d'hommes et de femmes, leurs regards fixés sur la caméra avec
une expression dure, presque menaçante. Et pourtant, il y avait quelque chose de
postant à côté de moi. Chaque visage ici est une histoire, un chapit
ce que j'avais cru connaître, tout ce que j'avais appris sur le monde, était désormais obsolète.
ois massif se dresse devant nous. Cette porte, comme la pièce derrière elle, semblait être
ant la porte et s
ce que tu veux savoir t'attend. Les
spiration. Puis, d'un g
ace, mais plus que tout, ce sont les silhouettes qui occupent l'espace. Des hommes, des femmes, leurs visa
si je m'étais glissée dans un autre monde. Une pièce froide, mais d'une froideur calculée, où chaque détail semblait avoir été conçu pour induire une sensation de contrôle total. Je
tant si lointaine, une invitation déguisée en piège. Là, au centre de la pièce, comme un roi su
e, mais bien présente. M'asseoir là, accepter d'être un
ne semblait pressé, mais je sentais la pression augmenter à chaque seconde. Chaqu
istant, perdu dans un monde qui m'était encore inconnu. Lars, lui, se tenait droit, sans ciller, une présence imposan
semblait
s muscles tendus sous la tension. Je m'assis, le cuir frais de la chaise m'enveloppant. Je me s
. Je posai mes mains sur les accoudoirs, essayant de trouver un peu de calme, un peu de contrôle. Mais la vérité m'échapp
x qu'à l'habitude, mais il y avait cette note sous-jacen
érité, Davina ? Il n'y a plus
s. Aucune réponse facile. Aucune voie claire. Tout cela n'était qu'u
tais prête, mais je savais qu'il n'y avait pas de retour en arriè
sa une main sur le dossier de la chaise, se penchant légèrement vers moi. Son visage était
ont tu n'avais aucune idée, jusqu'à maintenant. Ce n'est pas un jeu, ce n'est pas une si
t dans le vide, comme si les mots qu'il venait de
r. Mais sache une chose : rien ici n'est innocent. Chaque mouvement, chaque geste, ch
e aucune signification. Pourtant, quelque chose dans sa voix me fit frissonner. Ce n'ét
semblait vouloir m'enfermer. Il s'assit près de moi, son regard déso
bientôt que les choix, parfois, sont déjà faits pour toi. Ce monde dans lequ
itrine comme un poids de plus, me comprimant, m'étouffant. Mais ce qui m'effrayait le plus, c'était
ement, brisant le sile
ment, Davina.
longtemps sans réponse. La vérité, aussi cruelle soit-elle, allait finir par éclater. Et tout ce que j'
ai seule, assise là, dans le silence, le poi