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Un cœur, deux prétendants

Chapitre 4 04

Nombre de mots : 1794    |    Mis à jour : 10/03/2025

encore que tout ce que j'avais ressenti jusque-là. L'air semblait plus épais, comme si chaque mot, chaque mouvement, était désormais mesur

e qui venait de se passer n'était qu'un simple chapitre de leur histoire. J'avais l'impression d'être une s

pour lui-même que pour nous. Tu vas

vais avec une certitude glaciale, c'est que ma vie ne serait plus jamais la même. Ce contrat

nce totale de chaleur humaine. Tout ici semblait fonctionnel, efficace, froidem

issant une pointe d'incertitude malgré mes

rs cette distance, cette barrière invisible qu'il m'était impossible de franchir. Il savait exactement ce qu'il voulait, ce qu'il attendait de moi. Ma

réparer, Davina. Apprendre à j

e moi, sans un mot, et posa une main sur mon épaule. Ce geste était presque un avertissement, mai

, murmura-t-il, pre

sentiment de confusion m'envahit. Je ne savais pas à quoi m'attendre, ni même si je pouvais leur faire confiance. Mais ce que je s

ole, rompant le silenc

temps de

ns un coin de la pièce, et j'eus un moment d'hésitation avant de le suivre. J'avais peur de ce qui m'attenda

taient décorés de photographies en noir et blanc, des visages d'hommes et de femmes, leurs regards fixés sur la caméra avec

une expression dure, presque menaçante. Et pourtant, il y avait quelque chose de

postant à côté de moi. Chaque visage ici est une histoire, un chapit

ce que j'avais cru connaître, tout ce que j'avais appris sur le monde, était désormais obsolète.

ois massif se dresse devant nous. Cette porte, comme la pièce derrière elle, semblait être

ant la porte et s

ce que tu veux savoir t'attend. Les

spiration. Puis, d'un g

ace, mais plus que tout, ce sont les silhouettes qui occupent l'espace. Des hommes, des femmes, leurs visa

si je m'étais glissée dans un autre monde. Une pièce froide, mais d'une froideur calculée, où chaque détail semblait avoir été conçu pour induire une sensation de contrôle total. Je

tant si lointaine, une invitation déguisée en piège. Là, au centre de la pièce, comme un roi su

e, mais bien présente. M'asseoir là, accepter d'être un

ne semblait pressé, mais je sentais la pression augmenter à chaque seconde. Chaqu

istant, perdu dans un monde qui m'était encore inconnu. Lars, lui, se tenait droit, sans ciller, une présence imposan

semblait

s muscles tendus sous la tension. Je m'assis, le cuir frais de la chaise m'enveloppant. Je me s

. Je posai mes mains sur les accoudoirs, essayant de trouver un peu de calme, un peu de contrôle. Mais la vérité m'échapp

x qu'à l'habitude, mais il y avait cette note sous-jacen

érité, Davina ? Il n'y a plus

s. Aucune réponse facile. Aucune voie claire. Tout cela n'était qu'u

tais prête, mais je savais qu'il n'y avait pas de retour en arriè

sa une main sur le dossier de la chaise, se penchant légèrement vers moi. Son visage était

ont tu n'avais aucune idée, jusqu'à maintenant. Ce n'est pas un jeu, ce n'est pas une si

t dans le vide, comme si les mots qu'il venait de

r. Mais sache une chose : rien ici n'est innocent. Chaque mouvement, chaque geste, ch

e aucune signification. Pourtant, quelque chose dans sa voix me fit frissonner. Ce n'ét

semblait vouloir m'enfermer. Il s'assit près de moi, son regard déso

bientôt que les choix, parfois, sont déjà faits pour toi. Ce monde dans lequ

itrine comme un poids de plus, me comprimant, m'étouffant. Mais ce qui m'effrayait le plus, c'était

ement, brisant le sile

ment, Davina.

longtemps sans réponse. La vérité, aussi cruelle soit-elle, allait finir par éclater. Et tout ce que j'

ai seule, assise là, dans le silence, le poi

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