L'Offrande de l'Alpha
ère r
t la multitude de visages féroces du clan des Ombres. Dans l'arène improvisée, éclairée par la lumière vacillante des torches, le silence
et impérieuse, s'avançant lentement vers elle. Chacun de ses pas semblait écraser la moindre rébelli
mots résonnèrent dans l'air comme une sentence de défi, et un murmure s'éleva parmi les spectateurs. Cert
ci, devant ton futur clan ? » demanda-t-il, sa voix prenant un ton presque amusé, mais implacable dans son autorité. « T
ni une victime destinée à subir tes lois archaïques ! » Sa voix tremblait légèrement, mais chaque syllabe était chargée d'émot
dre établi. Quelques guerriers échangèrent des regards surpris, tandis que d'autres ser
de verve pour une simple offrande. » Il fit signe à deux de ses hommes, qui s'avancèrent prestement pour l'ent
et sans qu'elle ait le temps de protester, elle fut emmenée au centre de la clairière. Là, un autel de pierre se dress
action froide. Des murmures de défi se mêlaient aux soupirs de désespoir, et ch
le. « Pour que tu comprennes ta place, tu vas participer à notre rituel sacré. Ce rituel te
derrière elle une lourde caisse de fer. Elle murmura des incantations, et l'air se chargea d'une énergie lourd
monde. Elle ouvrit la caisse, révélant un instrument étrange, une sorte de pointe de fer, gravée de runes sini
ochait de son instrument. « Si tu oses continuer à me défier, tu ne feras que t'enchaîner d
poir de révolte, un éclat de compassion ou de pitié, mais ne trouva que la froideur glaciale de l'Alpha. « Pourquoi faites-vou
qui régit ce monde. Et pour cela, tu dois être punie, non pas pour me plaire, mais pour rappe
inte du fer. Un sifflement aigu déchira le silence, suivi d'un flot de sang qui coulait sur sa peau pâle, dessinant
assible, comme un juge condamnant la jeune femme au supplice éternel. Chaque goutte de sang semb
talité du rituel et par la détermination d'Aria. Les mots de la jeune femme, sa voix qui avait
ême si vous brisez mon corps, vous ne briserez jamais mon esprit. Je préparerai ma vengeance. Je ferai en sorte q
c une lueur d'inquiétude dans les yeux. Même parmi les guerriers les plus endurcis, il y a
u es à nous. » Son ton était dur, tranchant, mais au fond de lui, une étrange irritation commençait à poindre. Il n'ét
t un motif complexe sur sa peau, un symbole qui se luminesçait faiblement sous la lueur des torches. Ce signe é
nce lourd, presque palpable. Aria, les yeux embués de douleur et de fureur, scruta Kael,
une résonance qui faisait vibrer l'air. « Tu resteras ici, sous notre loi, et
le regard baissé, alors que ses mains tremblaient encore sous l'effet du choc. Mais en son fo
ble : « Je te défierai, Kael. Je te défierai, et je te ferai payer chaque instant de ma souffrance. » Ses mots, prononcés d
lait graver en elle l'injustice de son sort, mais aussi la graine d'une révolte inéluctable. Elle se rappelait encore les mots de Kael, son ton tranchant, ses ye
silence de la nuit, la voix emplie de défi. « Non, il ne fera
es gardes, les chuchotements des autres captifs, et au milieu de ce chaos silencieux, elle élaborait des plans, rêvait de vengeance. Elle imaginait un jour où Kael
aient parfois, mêlées à la sueur de ses labeurs, mais elles étaient le signe vivant d'une détermination inébranlable. La marque sur sa peau l
de la forteresse, un murmure inattendu attira son attention. Deux gardes discutaien
er Kael dans les yeux, » disait l'un, sa voi
rer des ennuis. Il faut la surveiller de près, » répo
mot était un rappel que même parmi ses geôliers, la peur et la méfiance existaient, que mê
inant des scénarios, des stratagèmes où la liberté serait reconquise. Elle se jurait de ne jamais oublie
i sait que la souffrance n'est que le prélude à la victoire. « Un jour, je ferai payer ch
ansantes sur les murs de pierre. Aria, les yeux encore emplis de la rébellion de la nuit précédente, se releva pénib
rdiens pour examiner discrètement la serrure de sa cellule. Chaque geste, chaque
avec la douceur d'une promesse murmurée à la lueur du jour. « Ta
nsion nouvelle planait dans l'air, comme le pressentiment d'un orage imminent. Les guerriers, habituellement impassibles, échangeaie
ssemblaient autour de leur chef. « Son esprit de révolte pourrait bien
tion grandissante face à cette offrande qui refusait de se soumettre. Le défi d'Aria, exprimé dans ses paroles, était une provocation qu'il ne pouvait laisser impunie
s des Ombres. Mais dans ce microcosme de violence et de fierté, une graine de révolte venait d'être
une paroi dégoulinante d'humidité, les mots qui lui venaient du cœur : des serments, des rêves de vengeance, et d
sut que son destin était désormais lié à celui de cet homme terrible et fascinant. « Tu feras payer t
ue sur sa peau, symbole de sa soumission imposée, était désormais le point de départ d'une lutte intérieure qu'elle ne pouvait ignorer. Elle se promit, d
Je ne plierai jamais. » Ces mots, porteurs d'une rébellion farouche, se scellèrent dans le sil
umer les vieilles traditions et à faire place à une ère nouvelle. Et tandis que le clan continuait son quotidien, ignorant en
ns son cœur que se gravait la véritable marque de la révolte. Un serment d'honneur,