Livrée à L'Alpha
emièr
un sanctuaire de solitude et de désolation éloigné des appartements opulents de Ravenn. Les murs de pierre, dépourvus de toute chaleur, semblaient absorber la moindre lueur, plongeant l'endroit dans une obscurité oppressante. Le lit, simple et rude, ét
elle s'insinuait aussi dans ses pensées, l'enveloppant d'un voile de solitude qui semblait irréversible. « Pourquoi moi ? » murmura-t-elle à voix basse, sans oser es
lte brûlait en elle. Les murs, témoins silencieux de ses angoisses, n'avaient pas encore réussi à éteindre le feu de sa détermination. Alors que la pénombre envelo
e lueur de clarté. D'un geste hésitant, elle posa sa main sur le rebord froid et, avec toute la force qu'elle pouvait rassembler, tenta de l'ouvrir. Le bruit sec
lorsque les premières sentinelles apparurent, leurs silhouettes se découpant contre la faible lueur des torches. Les yeux de ces gardiens, empreints d'une rudesse implacable, se fixèrent
doigts agrippant fermement son bras, comme pour sceller à jamais sa tentative d'évasion. Dans ce moment suspendu, elle sentit la peur et la frustration se mêler en un tourbillon de sentiments contradictoire
couloir, chaque son accentuant l'absurdité de sa situation. Le froid de la pierre sous ses pieds semblait se moquer de ses espoirs de liberté. Ses yeux, humides de larmes de rage et de
nce plus profond que le précédent s'installa, rompu seulement par le cliquetis métallique des armes et le murmure imperceptible des âmes to
ne intensité qui fit vaciller le monde autour d'elle. « Tu te crois libre, n'est-ce pas ? » dit-il, la voix basse et impérieuse résonnant dans le silen
r palpable, comme si chaque syllabe portait le poids d'un destin cruel. Ravenn s'avança lentement, ses pas mesurés créant un rythme sinistre qui se mêlait au battement de son propre cœur. « Tu m'appart
e pour une âme brisée. Mais ses paroles se heurtèrent à l'inflexibilité de la réalité. Ravenn s'arrêta devant elle, ses yeux d'un gris impénétrable ne laissant aucun doute sur sa détermination
. Ravenn se pencha légèrement, son souffle froid effleurant l'oreille d'Elyara. « Tu as tenté de fuir, » murmura-t-il, ses mots se transformant en une
lle de résistance. Mais dans ce moment, toute cette résistance semblait insignifiante face à l'immensité de la domination de Ravenn. « Je t'appartiens, » répéta-t-il d'un ton affirmatif, ses ye
ces muettes, chaque seconde marquée par la certitude que l'espoir de liberté s'était évanoui. Le visage d'Elyara se crispa, ses yeux brillants de larmes mêlées à une colère sou
t-il finalement, le ton se faisant à la fois dur et définitif. « La faiblesse est un luxe que ce monde ne peut se permettre.
ra, les poings serrés, ne pouvait retenir les larmes qui montaient malgré elle. « Je ne serai jamais ce que tu veux que je sois, » décl
olontés opposées. « La rébellion n'a aucune place ici, » reprit-il avec autorité, chaque mot une lame qui transperçait le fragil
bles, mais leurs yeux brûlant d'une loyauté fanatique envers leur maître. Leurs présences, comme des ombres menaça
tu resteras ici, dans ce lieu froid et implacable, en souvenir de ta tentative de fuir. » Sa voix, bien que calme, portait le poids d'un destin inexor
de son être. Elyara, les yeux fixés sur le sol de pierre, sentait chaque mot comme une marque indélébile sur son âme. P
ans l'obscurité, où la moindre étincelle de révolte serait écrasée sous le joug impitoyable de R
intenir prisonnière. Dans ce silence glaçant, Ravenn avait fait de son existence une réalité inéluctable, une certitude aussi implacable que le fr