Livrée à L'Alpha

înement

tailles passées. Ce matin-là, le ciel se teinta d'un gris d'acier, présageant une journée sans indulgence. Ravenn, debout sur une estrade de pierre, fixait d'un regard impassible la silhouette frê

résonnant dans l'air comme une sentence. « Tu n'as pas le luxe de la douceur ici. » Ses mots étaient lourds

rs et au regard perçant, s'avança. Sa silhouette musclée et tatouée évoquait celle d'un guerrier aguerri, habitué aux rigueurs d

ci, tu dois apprendre à encaisser la douleur et à te relever après chaque chute. » Son ton était dénué de toute indulge

récipités martelant le sol poussiéreux, tandis qu'il la suivait de près, lui criant des ordres. « Plus vite ! Ne traîne pas, ou tu finiras par te perdre dans l'ombre

guerriers qui formaient le cercle autour du terrain accentuaient la pression, transformant chaque instant en une épreuve de force et de volonté. Le vent

« Défends-toi ! » cria-t-il alors qu'elle peinait à parer une série de coups qui la forçaient à reculer, le visage crispé par l'effort. Elyara, dans un mouvement maladroit mais déterminé, tent

st un luxe que tu ne peux pas te permettre. » À peine eut-elle levé les yeux vers lui qu'un coup bien placé la fit chuter lourdement sur le sol. La poussiè

Elyara, le souffle court et les membres douloureux, se redressa tant bien que mal. Elle sentit les larmes de douleur et de honte menacer de se mêler à la sueur qui perl

ient chaque mouvement d'Elyara, analysant ses échecs et ses rares moments de courage. Le silence de l'Alpha, ponctué par de rares murmures de ses lieutenants,

ement de l'effort, Ravenn s'avança lentement vers Elyara. Il se tenait derrière elle, les bras croisés, observant la faiblesse et la détermination

lle, « que la douleur est ton alliée ici. Elle te façonne, te forge, et c'est par elle que tu deviendras digne de survivre parmi nous. » Son s

lle, la voix légèrement brisée mais empreinte d'une détermination farouche. « Je veux apprendre, même si la douleur me brise le corps, je veu

e, il ajouta, d'un ton qui se voulait à la fois dur et encourageant : « Tu devras être plus forte, Elyara, sinon cet endroit ne sera que ta tombe. » Ces mots, simples e

nça de nouveau et recommanda une série d'exercices destinés à tester les limites physiques et mentales d'Elyara. Il la fit courir à travers des parcours semés d'obstacles,

ace. « Montre-moi que tu es capable de te relever, que tu n'es pas faite de la même matière que les faibles. »

esser sa fierté meurtrie à chaque chute. La poussière qui se soulevait à chacun de ses déplacements semblait se muer en une sorte de voile de détermination, couvrant ses blessures e

r non seulement la résistance physique d'Elyara, mais aussi la force de sa volonté. Ses yeux, d'un gris impénétrable, semblaient capter l'essence même de chaque

sé par Khael, Ravenn s'approcha une fois de plus. Cette fois-ci, il ne dit rien d'abord, se contentant de la regarder, évaluant silencieusement la transfo

ta peur, plus résiliente que tes faiblesses. » Ce chuchotement, à la fois intime et menaçant, fit frissonner Elyara jusqu'aux os. E

on d'une jeune femme qui, face à l'adversité, avait osé se dresser. Les lieutenants se retirèrent progressivement, leurs regards se perdant dan

que chaque pas sur ce chemin serait parsemé de défis, que chaque chute serait une leçon douloureuse sur la force et la résilience. Mais dans l'ombre de cet entraînement br

x, se tint à ses côtés, son regard indéchiffrable lui rappelant que la route serait encore longue, parsemée d'embûches et de sacrifices. Dans ce mélange de douleur, de défi et de fragile espoir, l'entraîne

aque chancellement était une pierre de plus ajoutée à l'édifice de sa résilience. Et tandis que Ravenn se retirait lentement dans l'ombre, laissant à la jeune fe