L'héritière des deux empire du milliardaire
e tableau semble te rappeler que tu n'appartiens pas à ce décor. Tout ici respire le luxe : des tapis persans qui s'étendent à perte de vue dans les couloirs, aux lust
te, j'ai toujours eu l'impression d'être
ils en deviennent glacials. Je me souviens de la fois où j'avais eu une crise d'asthme dans la serre. Elle avait accouru, bien sûr, mais plutôt par obligation que par inquiétude. Même ce soir, alors que je l'
ujours eu cette manière de me fixer, comme s'il essayait de me lire, de m'absorber. Aujourd'hui
nt d'être reconnaissante », lâche-t
yeux, surprise
sais très bien de quoi je parle, Aline. Tu vis ici, tu manges à notre table, tu
ivre d'un geste sec. « Et je te rappelle que je n'
lants d'une certaine malice, s'assombrissent. « Jus
ours eu cette manière d'occuper tout l'espace, comme s'il cherchait
en, Lucas », dis-j
spée, puis éclate d'un rire amer.
ous deux, ses sourcils se fronçant légèrement, mais elle ne dit rien. Elle ne dit jamais rien. Lucas s'éloigne, marmonnan
*
gent, les chandeliers soigneusement alignés. Je suis assise en bout de table, comme toujours, légèrement en retrait. Lucas, à ma droit
éclat joueur dans la voix, « tu t'es jamais d
tour de la table, les conversations s'éteignant une à une. Même Marie
e moment », murmure-t-e
rieusement, Aline. Ça ne t'a jamais paru... étrange ?
e regard curieux des autres convives.
t presque carnassier. « Peut-être qu'il y a des chose
ent, son visage fermé.
vient de poser devant moi sans me donner les réponses. Je baisse les yeux sur mon assie
*
incapable de chasser ces pensées de mon esprit. Pourquoi a-t-il dit ça ? Pourquoi maintenant ? Je me reto
parce que j'avais peur des réponses. Mais ce soir, quelque chose a changé. Pour la premièr
bruit des pas lointains des domestiques qui s'affairaient déjà au rez-de-chaussée. Le manoir des Leroux semblait calme
menses fenêtres de ma chambre, dessinant des ombres mouvantes sur le parquet lustré. Je devais savoir. Lucas ava
des chaussures silencieuses, parfaites pour explorer le manoir sans attirer l'attention. L'idée de fouiller dan
ngues séances de yoga ou ses interminables appels téléphoniques dans le jardin. Je descendis les escaliers avec pré
e moi pour ne pas être surprise. La pièce était vaste, avec des murs couverts de bibliothèques remplies de livres reliés en cuir. Un large b
ien d'intéressant, seulement des dossiers financiers et des lettres sans importance. Mais dans le dernier tiroir, s
caution, en sortant plusieurs feuilles jaunies par le temps. À première vue, il s'agissait de docu
i les papiers précipitamment, refermant le tiroir juste à temps. La porte s'ouvrit douce
elle en posant le plateau sur une petite table.
reau, espérant qu'elle ne remarquerait rien d'inhabit
observatrice discrète, mais pas spécialement bavarde. Cependant, son sourire complice m
soit, n'hésitez pas à me demander »
ouloir. Une fois certaine qu'elle était partie, je repris les documents