Les Lunes de l'Enchantement
ds de cet héritage, de cette famille qui contrôlait chaque aspect de sa vie. Et maintenant, il allait devoir lier s
La réalité de cette situation lui semblait encore lointaine, irréelle. Mais
éveillait avec l'espoir que tout cela n'était qu'un mauvais rêve, mais la réalité s'imposait à elle, implacable
s'excuser, mais Aurélie sentait bien qu'il était aussi pris au piège qu'elle. Ce qu'elle ignorait encore, c'était comment cet homme,
traversant l'appartement, et ouvrit. Une femme éléga
ne, l'assistante de Monsieur Montcla
n'était pas prête. Elle imaginait que leur première rencontre serait une ré
sans émotion. « Oui, mademoiselle. Nous avons rendez-vous chez lui, et il préfère que vous le rencontriez dans un
enêtre ouverte, elle aperçut une silhouette masculine à l'arrière. Ce devait être lui. L'angoisse monta en elle,
sis à côté d'elle, Nathan Montclair la regardait de ses yeux perçants. Ses cheveux noirs étaient soigneusement coiffés, et il
e voix grave et assurée. « Enchanté
vait lu des articles sur lui, entendu des rumeurs, mais le rencontrer en chair et en o
faible qu'elle ne l'aurait voulu. Elle se
c attention. « J'imagine que cette situation d
« C'est un euphémisme, monsieur Montclair. Je n'ai ja
expression. « Je comprends. Mais il est clair que nos familles nous ont
que vous avez à dire ? Que nous devons accept
rrangé. Mais la réalité est simple : nous sommes tous les deux enfermés dans ce piège. Mon pè
ple pion dans leurs jeux de pouvoir ? » répliq
is un Montclair. Depuis toujours, ma vie est régie par des règles qui m'échappent. Ce mariage
han était aussi prisonnier qu'elle. Pourtant, cela
t-elle finalement, brisant le
tant que nous discutions des termes de cet arrangem
llure froide et détachée, semblait avoir une complexité qu'elle n'avait pas encore cernée. Mais une chos
villa. Le bâtiment en pierre blanche, avec ses colonnes majestueuses et ses vastes jardins, donnait à Aurélie l'
than, tandis que la voiture s'immo
poids de ce nouvel environnement peser sur ses épaules. Hélène les précéda j
s de tableaux d'artistes célèbres. Les tapis moelleux étouffaient le bruit de leurs pas tandis qu'ils traversaient le hall jusqu'à u
'elle, le regard tou
i. « Ce mariage sera avant tout un accord pratique. Nous n'avons pas besoin d'ê
ideur. « Vous pensez vraiment que cela fonctionnera ? Que nous pourrons viv
d'amour, Aurélie. Nous avons chacun nos propres vies. Je n'att
, elle savait qu'il avait raison. Il n'y avait aucune raison d'espérer plus de cette union. Mais quelque c