Les Lunes de l'Enchantement
e forme de connexion entre eux, une sorte de complicité face à cette adversité commune. Ils étaie
oix résolue. « Je vais essayer. Mais vous devr
de Nathan, presque imperceptible. « Vo
ment un accord froid, un mariage sans âme. C'était une bataille qu'ils allaient devoir mener ensemble, côte à côte
élène entra avec un dossier à la main. « Monsieur Mo
na vers son assistante. « Merci, Hélène. Aurélie et m
oup d'œil à Aurélie avant de sorti
suivre. Si la presse tente de nous piéger, nous devons être prêts à répondre à tout
« Vous voulez dire... vr
nous voulons que ce mensonge fonctionne, nous devons nous comporter
age n'était plus une simple formalité ; c'était une performance de chaque instant, une danse délicate entre vérité et mensong
nfin, sa voix ferme. « P
it de sa détermination. « Commençons par la première rè
e était
n pas pour se découvrir réellement, mais pour apprendre les détails de cette fausse vie qu'ils allaient devoir jouer. Chaque mot, cha
la ville, un lieu que les journalistes n'avaient pas encore découvert, u
ndaient de la voiture, admirant la charmante bâtisse
« Parce qu'ici, personne ne nous verra. Et parce que c'est l
que nous allons dire à la presse ? Q
souvenir de chaque détail de cette maison comme si vous l'aviez déjà visitée mille
Elle se demanda un instant si elle était vraiment capable de mener cette vie de menso
ient s'être tenus ici, comment ils avaient dîné là, comment ils avaient échangé l
us m'avez dit que vous m'aimiez pour la première fois. » Il avait prononcé ces mots avec
ce ton inhabituel. « Et vous, q
s yeux, son expression sérieuse
moment fictif, qu'ils créaient de toutes pièces, avait quelque chose de troublant. Nathan détournait rarement son
ccord. Je crois que j'ai compris l'essentiel. Mais il
evons nous entraîner à interagir devant les autres. Demain, il y aura un dîner avec
t être sous le regard critique de la famille la plus influente de Paris, et elle devait paraître parfaiteme
ur cette première épreuve. Le manoir des Montclair était imposant, presque intimidant avec
rement sur le bas de son dos. Ce simple geste, bien qu'essentiell
qu'ils s'approchaient du grand salon o
poli, mais froid, comme si elle jaugeait Aurélie d'un simple coup d'
e paraître aussi détendue que possible. «
l'écart, un verre de cognac à la main. « Alors, Nathan, c
rfection. « Oui, père. Je crois que c'est plus qu
than les avait dits, avec une sincérité feinte, la troubla. Ils avaient répété ces répliques encore et encore