Les Lunes de l'Enchantement
il lorsque nos familles commenceront à poser des questions ? Lors
les poches. « Nous devrons faire semblant, bien sûr. En public, nous s
araissait terriblement solitaire. Elle avait toujours rêvé d'un mariage fondé s
a ? » osa-t-elle demander,
es lèvres. « Vous ne refuserez pas. Nous sommes tous le
le le veuille ou non, son destin était désormais lié à cet homme, à cette vie de
résolu. « Si c'est ainsi que ça
e croisèrent, et pour la première fois, ils semblaient être sur un pied d'égalité, deux personnes
ans le dire explicitement, le pacte tacite de leur mariage : une union de façade. Une alliance sans amour, sans espoir d'intimi
etit bar au coin de la pièce. « Vous voulez un verre ? » dem
la tête, encore assise sur
ter à ses lèvres, puis s'installa dans un fauteuil face à elle. Le feu crépitait doucement d
nt. La cérémonie. Nous devrons la préparer rapidement. Il ne faut pas laisser nos
mée dans cette cage dorée. Elle se sentait étouffée par l'idée de devoir planifier une journée qui,
d s'attardant un instant sur le visage de Nathan, cherchant
ort dans cet univers de richesse. « Trois semaines. Pas plus. Ma famille a déjà tout planifié en grand
é ce moment comme magique, entourée de ses amies, de sa famille, souriant devant un miroir tandis que la robe parf
ta-t-elle doucement, plus
gard fixé sur elle. « Ce mariage sera discret, pour éviter trop de battage médiatique. Nos familles
tention publique pour un mariage qu'elle n'avait pas voulu. « Et ensuite ? » demanda-t-elle,
nagerez ici. Nous aurons chacun notre espace, comme convenu. Vous serez libre de mener
cette formulation. « Vous parlez comme si vous a
aire. Vous et moi savons ce que ce mariage représente, et il n'a rien à voir
crûment renforçait son sentiment d'injustice. Était-elle vraiment prête à vivre une vie aussi vide de sens ? À joue
id qui l'envahissait. Elle réalisa alors que ce mariage n'était pas seulement un emprisonnement physique, mais aussi émotio
e la suite. Ses pensées étaient un chaos d'émotions contradictoires
s sourcils. « Supportable ?
ommes peut-être pas des étrangers complets. Peut-être que... que nous pourrions au moins essayer
oncés, semblait peser les mots d'Aurélie. Il prit une lon
l froidement. « Nous avons chacun nos vies. Vous aurez la vôtre
'il avait déjà décidé que leur relation n'avait aucune chance d'évoluer. « Peut-être, mais nous ne pouvons pas viv
it que, dans le fond, elle avait raison. Mais accepter cela signifiait qu'il devait baisse