Marié pour les ambitions de mon père
dans les milieux de l'élite parisienne, elle avançait dans la vie comme une actrice appliquée, enfermée dans un rôle qu'elle n'avait jamais souhait
utant qu'elle redoutait, et il dirigeait sa vie comme il gérait s
choisies selon des critères que son père jugeait « stratégiques ». La galerie Chams, véritable monument à la gloire du succès familial, représentait plus qu'une entreprise : c'était l'étend
la galerie. Son père l'avait convoquée tôt dans la matinée pour lui faire part de ses projets et, comme souvent, cela impliquait de nouvelles responsabilités, de n
ortante, déclara Aurélien sans
nsion l'envahissait toujours. Chaque conversation avec lui se transform
s plusieurs invités de marque. Des collectionneurs, des mécènes... et quelques
ut devait être parfait, chaque œuvre choisie pour plaire, pour impressionner. Elle connaissait trop bien les attentes de son père : l'exposition
en occuperai, répondi
ive pour l'avenir de l'entreprise. Il s'attendait à ce qu'elle fasse briller leur nom. Ce genre de discours, elle l'avait entendu toute sa vie. Cependant, ce
ctés par son père. Assise devant son bureau, elle ouvrit machinalement un magazine d'art contemporain qui tra
art*. Son regard s'attarda sur l'image, captivée par la profondeur qui émanait de son expression. Ses yeux sombres semblaient percer l'objectif, un regard calculateur et intense. Il
le se rappelait avoir entendu parler de lui pour la première fois lors d'une conférence où il avait été mentionné comme un investisseur révolutionnaire, un génie solitaire, mais
it en elle. Cet attrait inattendu lui semblait étrange, mais elle n'en dit mot. Après tout, que savait-elle vraiment
retrouver pour lui donner des informations précises sur la liste des invités. Il lui
e. Cet homme qu'elle admirait secrètement allait donc assister à l'exposition qu'elle allait organiser. L'idée mêm
insista Aurélien en l'observant attentivement. Ce genre de rencontres peut changer
se comporter face à Gabriel Rousseau. Devait-elle être l'héritière froide et distante que son père
iroir, observant son reflet. Ses traits étaient calmes, presque figés. Elle avait appris, depuis l'enfance, à revêtir cette façade d'assurance et de maîtrise, ma
é résonnait comme une promesse et une menace. Elle voulait le rencontrer, échanger avec lui, comprendre cet homme qui semblait être tout ce qu'elle ne parvenait pas à être : audacieux
er comment il la percevrait, elle, Élodie Chams, l'héritière docile, celle qui évoluait dans un monde glacé et calculé. L'ironie de la situation n'échappait pas
zine, toujours ouvert sur l'article de Gabriel, le regardant une dernière fois avant de se coucher. Cette nuit-là, elle ne trouva gu
soin de sélectionner les œuvres avec une attention particulière, cherchant à impressionner, à éblouir, mais aussi à
ion, elle sentit son cœur battre avec une intensité inhabituelle. Tout devait être pa
l avait allumée en elle. Elle devait se préparer, non seulement pour la soirée, mais pour ce qu
t, Élodie savait que sa vie ne
btil sur chaque œuvre, chaque détail pensé pour charmer et subjuguer. Élodie, glissant parmi les invités avec un sourire maîtrisé, arborait une robe en velours bleu nuit, qui tombait gracieusement
ecrètes entre critiques d'art, avait pris vie sous la forme d'un homme qui hantait ses rêves depuis des jours. Elle sentait une excitation mêlée d'appréhension monter en elle, un désir inexplicable de savoir ce que cet hom